filochard
Quand vous avez des blancs et des noirs vous avez deux peuples vivant séparément, donc avec leurs cultures séparées et des intérêts distincts. Les humains veulent vivre parmi les leurs, or les interactions conditionnent la culture et l'identité.
Vous ne pouvez pas assimiler des gens qui ne vous ressemblent pas, qui ne ressemblent pas aux livres d'histoire, qui ne veulent pas être français, qui savent que c'est vous qui serez assimilé vu la démographie, qui sont tellement nombreux qu'ils ne voient jamais un Français, et qui bouffent tous les jours des médias afro-arabo-américains leur enseignant qu'ils sont différents et victimes.
La gauche s'est convaincue qu'elle pouvait effacer les peuples et les cultures grâce à l'école. Or la culture, l'éthos et l'identité s'enseignent bien davantage par les interactions sociales, à commencer par la famille, puis par les médias, qui ne sont pas français aujourd'hui.
De toutes les immigrations, l'italienne est de loin le plus grand succès. Et pourtant Marseille a été napolitanisée alors qu'il y avait moins d'Italiens là-bas que d'afro-arabes dans toutes les grandes métropoles françaises. Un pays peuplé d'afro-arabes aura la culture et le potentiel génétique d'un pays afro-arabe. Mêmes causes, mêmes conséquences, et nous serons là-dedans la minorité visible, les "eux", l'ennemi héréditaire, le bouc émissaire perpétuel.
La droite a toujours eu un train de retard : défendant l'intégration quand il fallait défendre l'assimilation, l'assimilation quand il fallait fermer les vannes, l'arrêt de l'immigration quand il fallait décoloniser, la décolonisation quand il faut partitionner. A chaque fois son imprévoyance l'a placée dos au mur, complaisamment piégée par le gauche. Refusez la partition aujourd'hui et il n'y aura plus aucune option demain.