Les craintes du général de Gaulle étaient fondées car dès le début du mois de septembre 1944, à Paris, le mouvement communiste sous pavillon FFI occupe toutes les mairies et s'introduit dans toutes les administrations. Le général savait que l'objectif de la fange communiste de la Résistance animée par Rol-Tanguy, était de contrôler Paris avant même l'arrivée des renforts alliés.
Le général pensait que les communistes faisait partie d'un groupement au service d'un Etat étranger et recevaient leurs ordres de Moscou. Qu'ils allaient mettre en péril l'unité nationale. Il était convaincu que le PCF voulait conquérir des positions aussi fortes que possible afin, éventuellement, de prendre le pouvoir.
A Paris, les communistes ne voulaient pas attendre l'arrivée des alliés, l'arme au poing. La Résistance gaulliste craignait une insurrection communiste qui installerait son pouvoir. La prise de pouvoir devait se faire par le général de Gaulle, chef des Français libres et de la Résistance. Donc, la Libération sera une véritable course de vitesse et de ruse, entre gaullistes et communistes.
Le général en sortira vainqueur car ce sera une division blindée française qui libérera Paris, et ce sont les gaullistes qui prendront possession des bâtiments, sans coup férir. De Gaulle ordonnera le désarmement des FTP communistes qui auront le sentiment justifié de s'être fait rouler. La légitimité républicaine sera établie et le général détiendra l'autorité en France.