france2100 ...on danse, on boit et on console les femmes dont les maris sont au front.
Vous délirez, la vie à l’arrière était terrible, des centaines de milliers de civils sont morts de faim.
On mangeait bien mieux sur le front qu'à l’arrière.
La guerre s'est aussi gagnée grâce au blocus.
Les principaux troubles sont venus du front, pas de l’arrière, ce n'est pas un coup de poignard dans le dos. A la fin les soldats se rendaient en masse, ils refusaient de rejoindre leurs unités et encombraient les gares, le début de la débandade, de l'effondrement. C'est pour ça que les boches étaient si pressés de cesser le combat quel qu’en soit le prix. Wilson en acceptant cet armistice avant que la ligne de front ne soit défoncée et qu'on ai pénétrés en Allemagne nous a pourrit notre victoire.
L'autre effet de la "révolution", à part l'effet sur la troupe, c'est la perception que les alliés, notamment anglo-saxon en ont eu. Ils craignaient que l'Allemagne tombe sous la coupe du bolchevisme.
Donc oui la "révolution" n'est pas un évènement mineur mais n'explique en rien la défaite, ça c'est de la propagande Nazie qui est apparue seulement dans les années 20, en 1918 le peuple savait très bien ce qu'il en était.
Texte intéressant: http://sam40.fr/novembre-1918-armistice-premature-offensive-annulee-victoire-perdue/
Vous allez me dire que ça met de l'eau à votre moulin vu que ça parle de la "révolution" allemande comme d'un événement important. Ce qu'il est. .. mais politique, pas militaire si vous lisez attentivement.
Extrait:
La victoire des soviets avait tenu au basculement des soldats. Or, un soldat invaincu, rentrant fier, ne passe pas à la révolution. C’est pour cette raison, répondant à un impératif politique interne, et non à une arrière-pensée de négation de la défaite, que Groener veille à ce que les troupes ne rejoignent pas le territoire national comme des vaincues, mais des unités qui, par leur courage et leur sacrifice, ont sauvegardé ce territoire de l’invasion étrangère. On touche ici à une dimension méconnue de l’histoire de cette période : L’affirmation d’une armée invaincue a donc un double sens. En décembre 1918, ni la négation de la défaite, ni la revanche n’étaient le souci de Groener, pas plus qu’elles ne l’avaient été pour Mac Mahon en avril 1871.
L'article conteste aussi mon point de vue comme quoi l'armistice était prématurée. Mais je ne suis pas d'accord sur cette partie. En tout cas si il y a bien une chose que personne ne conteste en 1918 ni coté allié ni coté Allemand, c'est la défaite. Même pas le mytho de Ludendorf qui supplie l'empereur de demander une armistice avant que l'armée parte en débandade et à peine la demande fut faite, se retire et demande la poursuite des combat. Du mytho pour se défausser. Une pourriture sans honneur ce prussien.
Depuis le 29 septembre, où Ludendorff avait pressé le gouvernement de négocier de toute urgence une cessation des combats, pour sauver l’armée de la décomposition, le processus conduisant à la demande, puis à l’acceptation de l’armistice, était engagé. Ludendorff devait cependant se rétracter, dégageant ainsi sa responsabilité dans le processus de reconnaissance de la défaite.