Nymo

Je n'y connais pas grand chose, j'ai toujours flippé de ces conneries, j'ai un comportement d'addict avec ce qui me plait (surement un truc freudien à la con). J'ai testé, ai quelques potes qui consomment régulièrement, mais ça en reste là, on en parle pas, c'est un peu tabou. C'est un peu con mais bon, pas envie de faire la morale, pas envie qu'on m'engraine.

Par contre, je sais que les années 80 sur Paris c'était un peu n'importe quoi, la coke était bien plus accessible que la beuh ou le shit, autant en terme de prix qu'en terme de disponibilité.

Pour le reste, j'avais une connaissance qui travaillait dans une (très) grande banque, elle me disait que dans son service (pas des traders), ils étaient 80% de consommateurs. Bon, j'ai jamais pu vérifier, mais elle venait d'un milieu très très aisé, c'était un peu caricatural d'ailleurs. Elle me parlait de ses potes conseillers ministériels complètement défoncé qui dormait 5h par nuit, ce genre de truc. Encore une fois, c'est peut être que des racontars, mais bon, elle avait l'air sincère...

[supprimé] Au fait, j'en profite pour signaler qu'on ne sait absolument pas pourquoi le bélier est sorti de sa route, même s'il était camé. Une hypothèse très vraisemblable est que la fiesta continuait et qu'un geste malencontreux a pu survenir.

[supprimé] Les pédophiles

Il n'y a rien qui soit clairement établi à ce sujet le concernant.

Nymo Sans chercher trop loin, pourquoi me dire que de tels amateurs devraient tourner le dos à ça?

Ho, pas qu'ils le devraient.
Mais, que ce soit le mieux pour eux que de s'en détourner, oui.

La France qui tombe de l’armoire....Sachant que même dans les bleds de 3000 âmes comme le mien, la plupart des habitants savent que la coke circule...Il y a déjà pleins de merdeux qui se roulent des bédots à la sortie du collège.

Et l’actualité qui ne viserait que ce qu’on appelle l’élite, à savoir le showbiz, la jet, voire le monde politico-journalistique, se sentant lorgnée par l’info qui la pointe du doigt, se démène pour se dédouaner, en rétorquant que même la France rurale s’en met plein le pif, quand ce n’est pas Bachelot qui, elle, met en cause de manière encore plus manichéenne, le réflexe malsain du pauvre qui hait le riche...

Pour renforcer l’idée de la démocratisation de la coke, il est même avancé que la France est la grande championne . Elle est pour ainsi dire la micheline Number one du rail européen.

Dans les années 70, c’était l’héroïne. Celle-ci a fait des ravages parmi cette génération-là...

Neodadais Ho, pas qu'ils le devraient.
Mais, que ce soit le mieux pour eux que de s'en détourner, oui.

Ok

je comprends mieux.
Peut être que je dis une bêtise, mais dans tout ce qui circule, il doit y avoir pas mal de cochonneries.

Je veux dire du truc vendu pour être de la coco, mais de si mauvaise qualité, que ça provoque des dommages pires que de la coke "normale".

Palmade plus fort que la reine d'Angleterre . Les journalistes font durer le plaisir depuis plus de quinze jours . Avec la mort de la reine , une bonne semaine .

white-widow-power Celle là est excellentissime. Je ne sais pas qui est le journaleux qui est allé demander l'opinion de Balkany, mais c'est vraiment une pomme. Il aurait pu aussi demander l'opinion de Joey Starr ou Yannick Noah.

[supprimé] En matière de drogue, "consommateur" c'est de la novlangue. Il faut continuer à dire "drogué".

Bonjour,

C'est interdit de consommer des stups pour conduire. Ceci étant la cocaïne et les amphétamines sont des substances consommées par exemple par les pilotes d'avion de chasse comme lors de la 2éme guerre mondiale. Ces substances ont certainement moins d'effets négatifs sur les réflexe et l'attention que l'alcool ou les opiacées . Mais bon ça ne fait de conduire sous l'effet de ce genre de produit.

Cordialement.

tieumz Par contre, je sais que les années 80 sur Paris c'était un peu n'importe quoi, la coke était bien plus accessible que la beuh ou le shit, autant en terme de prix qu'en terme de disponibilité.

Les années 80, c'est un peu particulier.
C'est les années Palace, Gainsbourg... A cette époque, Paris était une vraie ville en fête. Puis tout s'est arrêté, comme Coluche et les autres.

tieumz Pour le reste, j'avais une connaissance qui travaillait dans une (très) grande banque, elle me disait que dans son service (pas des traders), ils étaient 80% de consommateurs. Bon, j'ai jamais pu vérifier, mais elle venait d'un milieu très très aisé

Un vieil ami a commencé à toucher à ça, lorsqu'il bossait au Matif (a disparu avec la Corbeille) son collègue prenait de tout ( Héro aussi, et pas du tout d'un milieu aisé, c'était années 90) et ils n'étaient que de simples opérateurs à pianoter au clavier pour rentrer les transactions. (Back office)
Je dirais que la vraie "démocratisation" avec un afflux massif de produits, c'était courant début années 2000.

Juste avant, on a eu droit aux acides et aux ecsta, avec leur lot d'accidents (OD aussi)

Dernière fois que j'ai vu de tout ça, c'était il y a 15 ans, et le MDMA était aussi très apprécié.
Dans le cas de Palmade, je crois qu'il prenait un peu de tout. Chez eux, on appelle ça des "polytox"

Nymo Pour croiser des cocaino, il faut croiser des gens. White a raison. La coke n'est plus l'apanage de la petite clique du Show biz, ou de celle des traders.

A ce qu'il m'a semblé, ça tourne vraiment pas mal, dans le secteur Educ Nat. entre autre.

Oui, il faut croiser des gens. Ca circule dans l'EdukNat? Ah? Pas plus, non... En revanche, elle circule dans les milieux les plus défavorisés, dans les petits villages perdus...
De toute manière, la déchéance est inéluctable. Elle n'est pas que physique: la dépendance est telle que, peu importe le milieu dans lequel elle circule, tous les cocainomanes finissent dans la solitude du caniveau ou en prison. C'est fatal.
Faut être rudement accroché pour accompagner un cocainomane vers la sortie... Tous ceux qui côtoient des drogués, qui n'ont plus rien d'humain à force d'anéantir leur volonté, savent comme les parcours de soin (suivi médicamenteux ou psy) sont délétères. L'entourage en est la première victime: les services sociaux rament, les HP sont saturés, les réponses apportées par les professionnels censés accompagner une desintox sont d'une légèreté abyssale, d'une inconséquence effrayante, faute de moyens. Rien ne peut lutter contre la stratégie d'un camé. Rien. C'est toute l'intelligence de cette maladie. Un drogué est littéralement prisonnier de son addiction. Un sevrage est atrocement douloureux et ne se gère pas en un minimum syndical de 10 jours (pendant lesquels les proches de ces malades, mis temporairement hors d'état de nuire, ont au moins la chance d'un court répit... avant de devoir se confronter à nouveau à des crises toujours plus violentes: des zombies dangereux, toxiques, totalement hors de contrôle.)

La cocaïne, c'est vraiment très loin d'être festif.

Neodadais "incarcération" comptée pour un bracelet alors qu'un individu suit un parcours de soin en milieu hospitalier ...)

Il est considéré comme étant privé de liberté lorsqu'il est en soin sous surveillance comme n'importe quel détenu qui passerait pas la case infirmerie.