Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi…"
Article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789
Le constat est édifiant : la France est le pays le plus taxé de la zone euro – presque 1 200 milliards de prélèvements obligatoires par an –, mais nos services publics s’effondrent les uns après les autres. Malgré des dépenses qui ne cessent d’augmenter, l’hôpital n’est plus que l’ombre de lui-même, l’école de la République s’enfonce un peu plus chaque année, les transports publics dysfonctionnent en permanence, la justice et la police sont débordées, les prisons saturées… Tout craque de partout en dépit des milliards injectés.
Le système semble devenu incontrôlable : la puissance publique est endettée à hauteur de 3 000 milliards d’euros et continue à dépenser sans compter et sans contrôle. Nos institutions ne nous protègent ni de l’excès d’impôts ni de l’excès de dépenses inutiles et la qualité des services publics baisse. Où passe donc l’argent ?
Pour la directrice de la Fondation iFRAP, il faut sortir de ce piège qui mine notre économie et notre démocratie. Des solutions existent, notamment chez nos voisins européens. Réveillons-nous ? l’argent public, c’est notre argent !
source :
https://www.editions-observatoire.com/content/O%C3%B9_va_notre_argent