Max12
Devant un tel concert d'éloges et des preuves d'amour si manifestes, je m'en voudrais de ne pas répondre à de si beaux encouragements. Et j'y vois d'abord pour moi le devoir de persévérer.
Nous avons évoqué l'aspect médiatique (la communication, disons) et présenté quelques éléments qui relèvent de la psychologie des profondeurs, la psychanalyse, l'approche des soubassements les plus ultimes de l'inconscient.
Reste bien sûr le dernier volet, celui qui nous intéresse tous ici : l'aspect politique.
On a commencé à connaître ce petit bonhomme dans la première moitié des années 80, autant vous dire que c'est pas l'agneau frais exprès pour Pessah. Il existait à l'intérieur d'un bloc droitier qui était un truc. Il y avait là François Léotard, Madelin et quelques autres sous-fiffres aussi inconsistants que ceux que je cite. A l'époque, il n'y avait absolument aucune distinction entre Villiers et Cohn-Bendit. La liberté sans entrave de l'un se formulait chez l'autre comme un droit de se gorger de pognon, c'était absolument la même chose sauf peut-être pas avec les mêmes objets. Dans cette grande époque, Villiers nous racontait qu'il fallait tout bazarder, privatiser à tout va.
Ce type, qui vient maintenant nous faire des envolées gaulliennes, était un ultra-libéral et un fan absolu de Maggie Thatcher. Elle était la Vierge, et le TINA (there is no alternative) était le Saint-Esprit. Lui, il était peut-être Jésus, dans cette Trinité ?
Ce pauvre gugusse ne peut plus maintenant qu'aligner les conneries.
'Tain, c'est quand même pas compliqué : tu ne peux pas à la fois être un libéral et vouloir virer les Arabes, comme il le dit. C'est un bobard, ça ne peut pas marcher. Avec son oeil pourri, il voit les Arabes qui vendent du shit dans les Cités, mais pas ceux qui sont sur les chantiers. Et qui nous arrangent bien parce qu'on les paye au black, et on le fait non pas parce qu'on aime des Noirs et les Arabes, mais parce que sinon, le chantier n'existera pas. Les Noires, que Villiers voudrait virer, ce sont les femmes de ménage ou les infirmières, les aides à domicile de nos mamans. J'aimerais bien que cnews, au lieu de faire le compte de tous les Noirs en prison, fasse celui de toutes les Noires qui s'occupent de nos parents. Ou des Arabes sans qui on ne peut pas construire.
Pour revenir à ce pauvre garçon, il semble ressortir de ces éléments qu'il n'a pas d'envergure ni ne représente aucune grandeur. C'est un petit gris qui s'est fait gonfler (site du Puy du Fou en particulier), mais dont l'étendue humaine est faible. Dans ses manières, il est dégoûtant par sa vanité et ses façons méprisantes d'aristocrate.