brisdeglace Ah enfin: « Titivillus est selon la tradition un démon travaillant pour Belphégor, Lucifer ou Satan pour parsemer d’erreurs le travail des copistes », affirme d’emblée Wikipédia dans la fiche qu’elle lui consacre. « […] La première référence sous ce nom se trouve dans le Tractatus de Penitentia, vers 1285, de Jean de Galles, voire avant chez Caesarius [Césaire de Hesterbach].»
Cependant, le portrait du démon que brosse l’historien André Vernet en 1958 est tout autre :
Césaire de Heisterbach, Jacques de Vitry, Étienne de Bourbon, etc., dans la première moitié du xiiie siècle, ont raconté, pour l’édification de leurs auditeurs, l’histoire de ce diable (diabolus, demon) qui recueillait dans un sac les versets oubliés, les mots sautés, les syllabes syncopées, les voyelles omises dans leur psalmodie par des chantres paresseux, distraits ou somnolents, pour les en accabler au jour du Jugement dernier. Un siècle plus tard, John Bromyard, dans sa Summa predicantium (v. 1360-1368), connaît le nom de ce diablotin : Titivillus1.
https://franckantoni.com/la-verite-sur-le-demon-des-coquilles/
https://www.atelierdesauteurs.com/blog/2016/11/13/titivillus-le-demon-des-ecrivains/