katou Cette perte de motivation et cette fatigue persistante peuvent aussi être comprises comme la conséquence de la diffusion d’une autre épidémie, que nous nommerons «épidémie de flemme». Dans notre enquête, 45 % des Français disent être régulièrement touchés par une épidémie de flemme les dissuadant de sortir de chez eux. Cette flemme de sortir de chez soi touche particulièrement les tranches d’âges intermédiaires: 52 % parmi les 25-34 ans et 53 % auprès des 35-49 ans, contre seulement 33 % des 65 ans et plus. Géographiquement, cette flemme de sortir affecte un peu moins les provinciaux (44 %), que les habitants de l’Île-de-France (50 %), région pourtant vantée pour sa «culture des terrasses» et la richesse de sa vie nocturne.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-grande-flemme-comment-la-france-perd-le-gout-de-l-effort-20221111
Tout est fait aujourd'hui pour avoir tout à disposition mais aussi pour faire peur avec un avenir incertain à cause du climat et de la surpopulation, la modification du rapport au travail etc.
cet article a ceci d'amusant en premier lieu, qu'il parle de "flemme" au sujet de la participation à des activités de ... loisir (ciné, resto, etc).
sinon, c'est Le Figaro, càd. un grand canard parigot, et comme celà pourrait être aussi le cas avec Le Monde, Libération, etc, il s'agit de plumes bourgeoises ou bobos écrivant pour un public bourgeois ou bobo.
Le manutentionnaire ou le maçon ne perçoivent pas, et ne vivent pas, de la même manière. La sempiternelle ritournelle sur le télétravail est exemplaire. Un maçon ou un manut' télétravailler?
Cet article recours à du franglais aussi on dirait, exple: "chiller" ??? kézaco..
Concernant les loisirs on pourrait aussi se poser la question du rôle de l'inflation, du coût de la vie, du facteur d'insécurité économique engendré par les ralentissements d'activité laborale pendant la pandémie, et le climat actuel pas engageant. Moins de sous, moins de restos.