James
La métaphore visait la monarchie en général, pas nécessairement des éventuels héritiers français.
Question coût, la monarchie britannique, c'est gratiné. Mais on peut argumenter qu'elle génère aussi des rentrées d'argent importantes: tourisme, commerce, et même business.
D'autre part, toutes les monarchies européennes n'ont pas le même train de vie; elles n'ont pas non plus la même aura.
Côté plus politique, la monarchie apporte une certaine (image de) stabilité malgré des soubresauts assez nombreux ces dernières années et le fait que le/la monarque n'a pas de pouvoir réel.
Ce qui semble manquer aux français, au-delà d'une certaine admiration, voire affection, pour la Reine défunte, est peut-être le sentiment d'être représentés par une personne qui n'appartient à aucun parti politique et peut donc prétendre représenter chacun et chacune, ce que ne pourra jamais prétendre aucun président d'aucune république.
Mais, avec une monarchie, héréditaire de surcroît, on peut tomber sur un "bon" ou un "mauvais" numéro; un peu une loterie, quoi.
Une variante possible, qui rendrait une monarchie peut-être moins aléatoire, et plus en phase avec l'époque actuelle, serait de prévoir qu'à chaque "passage du témoin", les représentants du peuple, à savoir l'Assemblée Nationale, pourraient décider à une large majorité, disons 2/3, de passer au "suivant" de la liste.