Nymo
Les tergiversations de Ramstein ne faisaient pas très sérieux. Heureusement les Occidentaux se sont rappelés, grâce à l'insistance de Zélensky, qu'on ne peut laisser Poutine gagner sa guerre d'agression. Le désastre a été évité de peu; sans l'ensemble des équipements promis à l'Ukraine, chars compris, son armée risquait de passer un mauvais quart d'heure.
Nos munichois s'affolent, because l'escalade, la co-belligérence, l'arme nucléaire et tutti quanti...
Comme si on pouvait laisser n'importe quel malade exiger n'importe quoi sous la menace des ses bombes nucléaires; comme si l'escalade de l'horreur n'était pas perpétrée par les hordes de Poutine; comme si la co-belligérence n'était pas encouragée par Poutine et ses achats de drones iraniens et de chars et autres armes nord-coréens.
On prolonge la guerre en donnant des armes à l'Ukraine? Bien sûr, mais quelle la solution alternative? Se coucher devant l'invasion russe? En attendant sagement la lubie suivante de Poutine?
Zélensky va-t-il demander d'autres armes? C'est déjà fait. Et il faudra les lui fournir le plus tôt possible. Il doit être en mesure de mieux contrôler son espace aérien et d'envoyer des missiles détruire les bases russes d'où partent les bombardiers russes pour arroser l'Ukraine (c'est la base même de la légitime défense). Il est presque vexant de la part des Américains de craindre une utilisation exagérée par l'Ukraine des armes qu'on lui founit. Zélinsky n'ira pas bombarder Moscou ou St-Pétersbourg; il n'est pas fou ni sadique, lui.