Jean-Aymar La religion a combattu les science durant des siècles, tout simplement parce qu'elle en avait peur.
Les premiers scientifiques l'ont payé très cher, il fallait maintenir l'obscurantisme à tout prix.

Historiquement, l’Église catholique a souvent été un important soutien des sciences. Elle a permis la fondation de nombreuses écoles, universités et hôpitaux et beaucoup de membres du clergé étaient actifs dans les sciences. Les historiens des sciences tels que Pierre Duhem soulignent le rôle des mathématiciens et philosophes catholiques médiévaux tels que Jean Buridan, Nicole Oresme et Roger Bacon comme fondateurs des sciences modernes1. Duhem conclut que « la mécanique et la physique, dont les temps modernes sont fières de descendre, par une série ininterrompue d'améliorations rarement perceptibles, sont des doctrines développées au cœur des écoles médiévales »2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_l%27%C3%89glise_catholique_et_les_sciences

Je me souviens surtout des savants conduits au bûcher par l'église, Giordano Bruno et d'autres qui y ont échappé de peu comme Copernic ou Galilée.
Il ne faut pas ignorer non plus les centaines de prétendus "hérétiques" brûlés par l'église.

https://boowiki.info/art/les-gens-executes-pour-heresie/liste-des-personnes-executees-pour-heresie.html

Les religions ont été le prétexte à de nombreuses guerres dans le monde, sans doute des millions de victimes, et cela perdure encore aujourd'hui.

    candidus Je n'ai rien contre les chats mais dans l'Egypte ancienne ils étaient des dieux païens vénérés avec une déesse appelée Bastet. Ils appartiennent aussi aux mythes et aux superstitions.

    Jean-Aymar La religion a combattu les science durant des siècles, tout simplement parce qu'elle en avait peur. > Les premiers scientifiques l'ont payé très cher, il fallait maintenir l'obscurantisme à tout prix.

    En voila un gros mensonge. La Science en tant qu'entreprise organisée, est née en Europe, dans la civilisation qu'on appelait alors la Chrétienté. La Science moderne est une invention du christianisme médiéval et les plus grande percées de la raison scientifique ont été l'oeuvre de chrétiens. La plus grande idée de la Science moderne n'est pas basée sur la raison mais sur la foi. Il se trouve que Dieu a toujours voulu que nous venions à Lui par la foi, pas par la logique. Aujourd'hui notre Science repose sur des fondementrs religieux, n'en déplaise à nos scientifiques athées.

    Jean-Aymar La science fait progresser la connaissance de l'homme et il arrive forcément un moment où ce dernier prend conscience de l'invraisemblance des religions.

    Il n'y a rien de plus faux que de parler de l'invraisemblance des religions qui sont une nécessité pour la race humaine depuis toujours. Certes, la Science fait progresser la connaissance et l'homme et les chrétiens n'ont aucune raison de craindre la bonne Science. Nous savons que la Science peut accomplir de grandes choses, mais qu'elle peut aussi se tromper. En effet, à travers l'histoire, la Science s'est trompée maintes fois : sur la forme de la terre, les vaccins, les transfusions sanguines et même la reproduction.

    Le véritable moteur des progrès scientifiques est la guerre. Quand le pouvoir temporel est détenu ou contrôlé par le religieux, celui-ci ne peut que soutenir les scientifiques s'il ne veut pas être exterminé.

    Jean-Aymar Passé l'enfance, plus personne ne croit encore aux contes de fées.

    Peut-être dans votre entourage mais certainement pas dans le monde entier. Qu'est-ce que les contes de fée ont à voir avec la religion ? Il n'y a aucun rapport avec la foi. L'édification de la réflexion chrétienne n'a rien en commun avec les contes pour enfants. Notre quête spirituelle est concrétisé par le Baptème qui nous ouvre le monde de la foi chrétienne et la présence de Dieu, Créateur, Rédempteur et Consolateur, pas le pays des Elfes.

    Jean-Aymar Aucune preuve de la création n'a été révélée par la science, au contraire, la théorie de l'évolution chère à Darwin est sans cesse confortée par les nouvelles découvertes dans le règne animal et végétal.

    Les dècouvertes scientifiques du siècle dernier nous ont permis d'affirmer que l'Univers a un commencement et une fin, le Big Bang correspond tout à fait à cette perspective. La Science nous conduit à penser que l'Univers a été créé par une super-intelligence que nous autres chrétiens appelons Dieu. Il est de plus en plus difficile de prouver que Dieu n'existe pas.

    Darwin a démontré que les origines de la vie et même de l'espèce humaine pouvaient s'expliquer par des mécanismes aveugles. Dans le sillage de Darwin, il ne semblait plus plausible de considérer l'univers comme créé ou l'humanité, comme une crêation de Dieu. On avait le sentiment désespéré que l'humanité était seule et sans amarres, et surtout sans Dieu. C'est alors que l'inattendu s'est produit. A partir des années 1960, les scientifiques ont commencé à remarquer un lien étrange entre un certain nombre de coïncidences autrement inexpliquées en physique. Il s'avère que de nombreuses valeurs et relations mystérieuses en physique pourraient être expliquées par un fait primordial : de telles valeurs ont été nécessaires à la création de la vie.

    Le principe anthropique offrait une sorte d'explication à l'un des mystères les plus élémentaires de la physique, les valeurs des constantes fondamentales. les implications philosophiques de cette découverte étaient tout simplement stupéfiantes. En effet, l'univers aléatoire était sorti de la fenêtre. il n'y avait rien d'aléatoire dans les arrangements du cosmos, comme les physiciens ont raqpidement commencé à le voir. La vaste évolution de 15 milliards d'années de l'univers avait apparemment été dirigée vers un seul but : la création de la vie humaine. Le principe anthropique a soulevé des questions fondamentales sur les interprétations modernes de Darwin. La théorie de Darwin de sa sélection naturelle ne pouvait plus être considérée comme une explication exhaustive du phénomène de la vie.

    Le fait est que la mort de Dieu etait basée sur une interprétation erronée fondamentale de la nature de l'univers que la Science avait inventée à la fin du 19ème siècle. Cette image a été remplacée par une nouvelle, beaucoup plus complexe et résolument plus compatible avec l'idée que l'univers a été conçu par un Créateur intelligent.

    Jean-Aymar Les caractères de la vie sont transmis de génération en génération par notre patrimoine génétique, alors pourquoi rechercher la vie éternelle, alors que nous l'avons déjà, nous propageons la vie par nos enfants pendant que notre corps désormais inutile, disparaît pour l'éternité.

    Vous parlez du corps inutile qui disparait pour l'éternité alors que nous autres chrétiens croyons à l'immortalité de l'âme. Le corps n'est rien, il se décompose en éléments de plus en plus simples. Mais l'âme qui n'appartient pas à la matière lui survit. La mort ne saurait affecter l'âme humaine qui n'est pas matérielle mais spirituelle, non divisible et non réductible en particules élémentaires.

    Jean-Aymar Il faut vraiment être prétentieux et égoïste pour espérer ranimer une vie épuisée dans l'au-delà, le jour d'un "jugement dernier" hypothétique.

    Peut-être pour un athée mais pas pour un chrétien qui croit que rien n'est impossible à Dieu tout puissant et sans limites, habitué à faire des miracles.

    Jean-Aymar Je me souviens surtout des savants conduits au bûcher par l'église, Giordano Bruno et d'autres qui y ont échappé de peu comme Copernic ou Galilée. > Il ne faut pas ignorer non plus les centaines de prétendus "hérétiques" brûlés par l'église

    En tant que chrétien moderne je ne suis nullement en faveur des pratiques moyenageuses qui sont répulsives à mes yeux. Giordano Bruno qui fut ordonné prêtre, connaissait la sévère législation sur les hérétiques mais malgré cela, il a mainrenu ses idées non-orthodoxes à une époque où le églises catholique et réformée réaffirmaient les principes rigides aristotéliciens et scolastiques dans leur lutte pour l'évangélisation de l'Europe. Comme il fallait si attendre, il a subi une mort tragique en raison de sa ténacité. Affirmer un peu partout que le Christ n'était pas Dieu était plutôt dangereux en ce temps-là. En raison de ses attitudes peu orthodoxes, il fut bientôt soupçonné d'hérésie condamnable de mort. Le tribunal de l'Inquisition exigea qu'il rétracte ses théories sans condition mais Giordano Bruno déclara qu'il n'avait rien à détracter. Le pape Clément VIII ordona donc qu'il soit condamné comme hérétique et en février 1600 il fut brûlé vif.

    Darwin n'explique pas l'origine de la vie, mais simplement l'évolution des espèces vivantes qui s'adaptent à leur environnement et à leur nourriture depuis des millénaires, pour une raison très simple : celui qui ne s'adapte pas disparaît.
    Il y a des hypothèses pour expliquer l'origine de la vie sans faire appel à l'histoire rocambolesque d'Adam et Eve, nous savons depuis longtemps que l'homme et le singe ont eu un ancêtre commun, que la station debout a permis l'évolution et le langage.
    L'ADN des singes et celui des humains est très proche.
    Les scientifiques ont établi des arbres généalogiques qui remontent très loin dans le passé, nous savons que les reptiles et les oiseaux ont un ancêtre commun, par exemple.
    L'hypothèse de la création ne séduit que les sectes arriérées comme celles qui sévissent en Amérique, pays de toutes les invraisemblances.
    Votre discours est tout aussi ridicule, comment voulez vous ouvrir les yeux quand votre religion vous met des œillères ?

      Les scientifiques estiment que Lucy, notre ancêtre, aurait existé il y a un peu plus de 3 millions d'années.
      La religion chrétienne ne date que d'environ 2000 ans, il est évident que les humains ont eu bien d'autres croyances ou superstitions qui se sont éteintes au cours des millénaires, ce qui permet de croire que les religions sont éphémères.

      Comme la religion musulmane, et la nôtre il n'y a pas si longtemps, la plupart des religions ont maintenu la pression en punissant les mécréants, jusqu'au jour où la religion a été séparée du pouvoir et a perdu son caractère obligatoire.

      Les hommes libres n'ont pas besoin de religion, ils peuvent avoir des croyances mais ils ne sont pas obligés de suivre les préceptes imposés par une religion toute faite reposant sur des écrits légendaires modifiés cent fois et interprétés au cours des siècles.

      Il y a des dizaines de religions dans le monde, la religion catholique n'est pas majoritaire, pourquoi une religion ou une croyance serait elle meilleure qu'une autre ?
      Chacun peut avoir une idée personnelle des grands mystères de la vie, sans pour autant adhérer aux théories invraisemblables imposées par les religions de tout poil.

      L'homme moderne a pris de la distance avec la religion, chez nous, la religion chrétienne survit grâce à des traditions, Pâques, Noël ne sont que des pratiques festives traditionnelles, comme je l'ai déjà écrit, les églises sont fermées et le dimanche, il est plus facile de trouver un plombier qu'un curé.

      Si jadis, on pouvait faire gober n'importe quoi à des individus incultes et maintenus dans la peur d'un châtiment divin, ça ne prend plus avec l'homme moderne qui ne subit plus une religion obligatoire.

      Chez les musulmans la religion a été détournée à des fins politiques, mais eux aussi sont en train de s'émanciper.

      L'émancipation face à la religion est un mouvement irréversible, l'homme moderne n'a plus de temps à consacrer à un culte quelconque, son nouveau messie a un écran LCD et ne le quitte plus 24H sur 24, il lui sert d'interface universelle avec son univers, répond à la plupart des questions qu'il se pose contrairement à un bouquin périmé comme la bible qui ne contient qu'un ramassis de mensonges.

        Jean-Aymar Je pense que c'est votre athéisme aveugle qui est ridicule.

        Je réfute expressément la théorie évolutionniste, en raison de l'autorité usurpée dont elle jouit et de la réputation qu'elle a de reposer sur un faisceau serré de preuves. L'évolutionnisme se heurte à tant de graves objections.

        La matière n'est pas et ne peut être éternelle, l'évolution ne peut pas non plus être éternelle. La durée que l'on peut assigner à l'une et l'autre est considérablement trop courte pour avoir permis serait-ce un début d'évolutionnisme. Le hasard ne peut se trouver à l'origine d'une organisation et d'un ordre qui requièrent une intelligence.

        L'èvolutionnisme affirme que les êtres vivants ont surgi de la matière inerte. Or tout separe les uns de l'autre : les propriétés physiques, la physiologie de la vie même la constitution des molécules. Le seul point commun se situe au niveau des atomes et il s'explique par le fait que les êtres vivants puisent dans la matière inanimée les matériaux dont ils ont besoin pour développer et renouveler la substance de leur structure. Les êtres vivants ne peuvent venir que d'êtres vivants. Si l'on veut les faire surgir de la matière inanimée, il faut imaginer un concours de circonstances tel qu'une première cellule viuvante se soit formée par hasard.

        Or a bien essayé de reconstituer cette série d'évènements, en soumettant des mélanges de gaz à divers traitements caloriques ou électriques et à des bombardements de particules, on a obtenu, au milieu d'autres molécules de synthèse, des traces d'acides aminés. Or les acides aminés constituent le matériau des protéines. On a pu, par d'autres moyens, agglomérer des acides aminés, mais sans obenir de véritables protéines.

        Partant de là, on suppose que des acides aminés synthétisés dans l'atmosphère primitive de la Terre, et opportunément regroupés dans de chaudes lagunes, loin de se dissocier se sont combinés en véritables protéines qui ont peu à peu formé des amorces de cellules, les protobiontes. Comme seuls les êtres vivants sont aptes à transmettre des avantages acquis, on dote cette matière en voie d'organisation de capacités d'accroissement, de complexification et de reproduction qui n'appartiennent en réalité qu'à la vie. Les protobiontes, s'ils existaient, seraient très loin d'accèder à la vie. Ils seraient tout au plus des gouttes de gélatine, alors que la plus modeste des cellules vivantes possède une organisation très complexe : un noyau contenant une longue chaîne d'ADN où les millions de nucléotides, toutes sénestrogyres, sont rangées dans un ordre strict et précis, au milieu d'un cytoplaste renfermant un grand nombre d'organes capables de synthétiser au moins 10.000 produits différents. La cellule ne peut vivre que si elle est complète et on ne peut concevoir de stades intermédiaires qui conserveraient et accumuleraient des perfectionnements. Donc, l'évolutionnisme se heurte déjà ici à une objection dirimante : la loi du tout ou rien.

        Jean-Aymar En ce qui concerne l'origine des espèces.

        En admettant qu'une ou plusieurs cellules aient pu apparaître spontanément, il faut encore qu'elles aient donné naissance à tous les êtres vivants, du papillon à l'éléphant et à l'homme, comme de l'algue au chêne. Là encore on se heurte à une quantité d'objections : Si les êtres unicellulaires ont donné naissance à tous les êtres pluricellulaires, pourquoi subsiste-il de nos jours, sans changement, tant de ces êtres unicellulaires ? Pourquoi certaines souches auraient-elles subi des millions de stades évolutifs, et d'autres aucune ? On peut reprendre la même objection à toutes les étapes : si les poissons sont à l'origine des quadrupèdes, pourquoi reste-t--ils des poissons inchangés ? Pourquoi y a-t-il encore des musaraignes si leurs soeurs figurent parmi les ancêtres de l'homme ? On pourrait multiplier indéfiniment les exemples, mais on peut les résumer en une constatation : si l'évolutionnisme disait vrai, il serait comparable à une loterie où les uns gagneraient le gros lot chaque semaine pendant des millénaires, et les autres jamais rien.

        Cette survie d'individus non évolués appartenant à des espèces évolutives contredit la théorie évolutionniste selon laquelle l'évolution apporte des avantages et les individus dotés de ces avantages éliminent les autres par compétition. Comment expliquer selon cette théorie qu'il subsiste des millions d'espèces vivantes dont beaucoup n'ont pas ou que peu reçu d'avantages ? Le passage des êtres unicellulaires à des êtres pluricellulaires, même très simples, suppose un bouleversement fondamental de leur capital génétique : il requiert en effet l'apparition de chromosomes pairs. L'apparition de la reproduction sexuée exige que, de sujets asexués, soient venus en même temps et au même lieu des mâles et des femelles pourvus de gamètes ne comportant wque la moitié des chromosomes, et aussi des organes mutuellement complémentaires. Là , comme pour l'apparition des chromosomes pairs. nous retrouvons la loi de tout ou rien,.

          Les évolutionnistes n'expliquent pas encore l'origine de la vie, mais aucun doute qu'ils y travaillent, la science n'a pas encore tout découvert.
          En tout cas, la base de la science repose sur des découvertes vérifiées, les religions et contes de fées ne font pas partie des bases scientifiques, car il est impossible de vérifier les théories religieuses.

          On peut émettre un tas d'hypothèses bien plus vraisemblables que celle proposée par la bible qui reste pour moi un bouquin cousu de mensonges.

            chevalier-du-temple

            Pourquoi certaines souches auraient-elles subi des millions de stades évolutifs, et d'autres aucune ?

            Parce qu'il n'y a aucune raison que des mutations aléatoires aboutissent au même résultat.

            Jean-Aymar Le spectacle de l'apparition des espèces animales et vegetales peut inspirer une idee d'evolution. A chaque ère géologique, correspond l'émergence de nouvelles populations présentant, dans l'ensemble, des perfectionnements et une complexité croissante par rapport aux groupes plus anciennement représentés. L'explication évolutionniste rencontre cependant de graves objections : Le premier peuplement s'est opéré d'un seul coup. des le début du Cambrien il y a 500 millions d'années, apparaissent 500 espèces appartenant à sept embranchements : il y aussi bien des vers, des méduses et des éponges que des oursins et des crustacés. Et les différences séparant les embranchements se trouvaient d'emblée aussi marquées que de nos jours. On put donc dire que lorsque ces embranchements apparaissent l'essentiel de l'évolution s'est déroulé. On devrait donc en decouvrir de nombreuses traces. Or les terrains antérieurs à cette apparition sont, à part peut-être quelques algues microscopiques, absolument vierges de fossiles. dans les cent millions d'années qui suivent, tous les embranchements actuels ont fait leur apparition. Ou, plus précisément, ils ont laissé des fossiles. la fossilisation est un phénomène si rare que l'absence de fossiles d'une d'une espèce peut tout au plus signifier que l'espèce en question n'était pas extrêmemement répandue.

            A noter qu'en outre que l'on a recueilli pour ces époques lointaines que des fossiles d'espèces marines : par exemple, des poissons pour les vertébrés. Plutôt que de conclure à l'origine océanique de la vie, on remarquera que les seuls terrains ayant pu conserver des fossiles aussi anciens sont des sédiments marins. Dès que l'on rencontre malgré l'érosion, des restes de terre ferme il y a environ 250-millions d'années, alors on y trouve des animaux terrestres, notamment des arthopodes : scorpions, araignées, blattes, libellules et des vertébrés batraciens et reptiles.

            Le peuplement s'opère par de véritables explosions démographiques. L'exemple le plus connu concerne les reptiles à l'ère secondaire. Les fossiles montrent que ces reptiles ont vécu pendant longtemps de manière assez modeste avant de dominer le globe terrestre avec un grand nombre de types aux formes souvent excessives ou monstrueuses. Certes, l'apparition de ces formes suggère une évolution, mais une évolution limitée à l'intérieur du groupe. Pas de quoi s'étonner d'une telle évolution si l'on observe que tous les chiens, du Chihuahua au saint-Bernard, appartiennent à une seule espèce et viennent d'un seul type. Survivent ainsi inchangées ou sans èvolution notable, , des espèces provenant d'à peu près toutes les explosions démographiques, animales ou végétales, et même des plus anciennes d'entre elles : le crabe des Moluques, le nautile, la lamproie, la neopilina dont le plus récent fossile date de 350 millions d'années.

            Maintenant, alors qu'il devrait y en avoir à foison, on ne trouve aucun intermédiaire, aucune forme de passage entre les groupes. Si l'on prend à titre d'exemple l'embranchement des vertébrés dont la moisson des intermédiaires passe pour être la plus riche, à l'origine on trouve les poissons, et avant : rien. on essaie bien, sans preuve, de faire venir les vertébrés de très petits animaux gélatineux qui subsistent de nos jours : les protocordés. Mais les poissons n'en apparaissent pas moins à l'ère primaire sans ancêtres connus. Les poissons auraient engendré tous les vertébrés terrestres en passant par les batraciens ou amphibiens grâce aux crosoptérygiens, des poissons dont les nageoires possédaient un squelette évoquant celui de pattes. Ces nageoires osseuses qui auraient handicapé leur nage, les auraient aidés à sortir en rampant de l'eau pour s'adapter à la vie aérienne et échapper ainsi à la concurrence de poissons plus performants. Mais cette explication que l'on retrouve souvent dans les schémas évolutionnistes, se heurte à une objection : les pattes, considérées comme des avantages, auraient été préparées par des ébauches qui ne pouvaient représenter que des inconvénients et auraient donc du se trouver éliminées. Comment donc concevoir un hasard organisant l'avenir au prix d'handicaps présents ? Comment expliquer que le coelacanthe qui est un crossoptérygien, que l'on croyait disparu depuis belle lurette, continue aujourd'hui à nager au milieu des poissons plus performants, sans avoir modifié la moindre de ses écailles ? Il n'y a donc rien entre les poissons et les batraciens, rien entre les batraciens et les reptiles. Rien non plus entre les reptiles et les mammifères, sinon des ressemblances de squelettes. On a cru qu'entre les reptiles et les oiseaux il y avait l'archéoptéryx, un animal qui possédait des caractères reptiliens et des aspects aviens mais ces particularités ne sont qualifiées de reptiliennes que par référence à la théorie évolutionniste. En réalité, l'archéoptéryx était pleinement un oiseau avec un plumage et sans doute le sang chaud. Les formes de passage manquent tout autant à l'intérieur de ces grands groupes.

            Jean-Aymar Scientifiquement, la théorie de Darwin est dépassée pour ne pas dire plus crédible. En biologie les lois sont remises en question. La notion d'espèce de Darwin, le passage d'une espèce à une autre est plutôt flou. Darwin ne connaissait pas la génétique avec ses lois précises, cette génétique qui est la clé de la comprêhension du vivant. Quand la théorie de Darwin a-t-elle été démontrée scientifiquement ?

            Les évolutionnistes pensaient que les êtres vivants se modifiaient pour s'adapter aux conditions extérieures et que ces modifications acquises se transmettaient héréditairement. Ils pensaient même que des organes nouveaux pouvaient apparaître ainsi. Malheureusement pour eux, nous savons aujourd'hui que seuls peuvent se transmettre les caractères inscrits dans le capital génétique. Beaucoup d'évolutionnistes limitent leur ambition à tracer une généalogie de l'homme qui ne prend un peu de consistance qu'à partir de fossiles d'anthropoïdes. Ces anthropoïdes possédant en gros les mêmes organes et la même structure générale que l'homme, on pourrait penser à partir d'eux à une évolution limitée qui ne relèverait pas de l'impossible évolutionnisme. Sans entrer dans trop de détails, il faut toutefois noter que cette généalogie ne repose que sur bien peu de choses : des singes de prairie, les australopithèques, disparus sans descendance, des trucages comme par exemple le pithécanthrope et le sinanthrope. Seuls sont assurés l'homo sapiens, qui est l'homme actuel, et l'homme de Néanderthal qui semble n'en être qu'un rameau dégénéré. On manque ici aussi des nécessaires échelons intermédiaires. Il y a des frontières infranchissables entre les anthropoïdes, les prétendus anthropiens de l'homme.

              Jean-Aymar Les religions ont été le prétexte à de nombreuses guerres dans le monde, sans doute des millions de victimes, et cela perdure encore aujourd'hui.

              Je ne parle que pour la chrétienté. La guerre est une tradition humaine, pas besoin d'appartenir à une religion pour en faire partie. Il est vrai de dire que les religions furent facteurs de violences et de guerres dans le passé, c'est indéniable. Mais aujourd'hui, elles se situent dans le cadre des sociétés démocratiques.

              Les athées comme vous soutiennent que la religion représente la source la plus puissante de conflit humain. Ils ont tendance à exagérer les crimes attribués à la religion, tout en ignorant les plus grands crimes du fanatisme athée. Collectivement, les tyrans athées de ce monde ont assassiné des millions de pauvres bougres, rien qu'au 20ème siècle. Actuellement, la société historique a rapporté qu'entre 1900 et 1987, le communisme athée est responsable de la mort de 250 millions de personnes à travers le monde. Les athées ont tué des millions d'hommes, de femmes et d'enfants au nom de l'athéisme. Ces meurtres d'athées au nom de l'athéisme, se poursuivent encore aujourd'hui.

              Maintenant, il faut savoir nuancer car un bon nombre des conflits considérés comme des guerres de religion n'ont pas été menés à cause de la religion. Ils se disputaient principalement des revendications rivales de territoire et de pouvoir. Pourtant, les athées d'aujourd'hui insistent pour faire de la religion le coupable, en blâmant aveuglément la religion pour le conflit.