Des sénateurs vont déposer une propositions de loi pour interdire les changements de genre aux mineurs. Cette proposition de loi a pour but d' empêcher d'accéder aux bloqueurs de puberté, aux traitements hormonaux et aux chirurgies de réassignation avant 18 ans. En effet on constate une forte augmentation du nombre de jeunes demandant un changement de genre. Cela est à mettre au débit de l' altération des mentalités due aux lobbies LGBT et au législateur qui n ' a eu de cesse depuis 15 ans de les suivre.
Examinons les lois qui ont conforté l' idéologie véhiculée par les lobbies LGBT et ont ainsi participé au développement de cette augmentation du nombre de demandes de changement de sexe.
Le législateur a créé le PACS, statut juridique officialisant l'union d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou de deux hommes. Il a donc appliqué la même loi en vertu du principe d'égalité à deux types différents de relations, en l 'occurrence la relation homosexuelle et la relation hétérosexuelle, alors qu'il s'agit de comportements différents voire contraires. En effet l'homosexualité est la négation de l'altérité sexuelle alors que l'hétérosexualité l'a fait vivre. L'homosexuel ne peut faire d'enfants, l'hétérosexuel le peut. Il est donc étrange que les mêmes dispositions juridiques encadrent ces deux réalités particulières. Contrairement à ce qui a été décidé, le principe d'égalité ne trouve pas ici à s' appliquer.
Le législateur avec le PACS validait juridiquement le principe du confusionnisme sexuel : un homme peut s 'unir avec un homme ou une femme, une femme avec un homme ou une femme. La loi sur le mariage pour tous qui suivra va conforter cette mise en œuvre du principe du confusionnisme sexuel.
Cette indifférenciation est complétée par la lutte contre ce qui est appelé " stéréotypes de genre ". On ne veut plus que la différence homme-femme apparaisse clairement dans la vie sociale.
Le pacs suivi du mariage pour tous a officialisé le confusionnisme sexuel lequel est renforcé par la lutte contre les stéréotypes de genre. Tout cela a facilité l'installation du transgenrisme, dernier avatar de cette politique d'indifférenciation sexuelle.
Le transgenrisme peut se définir ainsi : adoption des signes caractéristiques de l'autre sexe suite à des manipulations lourdes : prises d'hormones, opérations. Mais on ne peut changer le genre des chromosomes, on ne change que l'apparence,. C 'est une sorte de travestissement mais sans retour en arrière possible.
Les enfants et adolescents sont les principales cibles des tenants de ce mirage. On sème la confusion dans l'esprit d'enfants qui au contraire ont besoin de repères.
Les enfants entrent à peine dans la puberté qu'on les déstabilise avec des cas particuliers. La période de l’adolescence est celle des fragilités psychologiques. Un adolescent qui se sent mal dans sa peau, peut, influencé par les idées ambiantes, se demander s'il ne devrait pas changer de sexe. Dans neuf cas sur dix, ce sera une très mauvaise idée.
La protection de l’enfant et la préservation de son intégrité physique et psychique obligent à être très prudent. En effet, les traitements médicaux, à savoir les bloqueurs de puberté, les injections d’hormones, les mastectomies ou autres opérations sont réalisées sur des corps sains avec des conséquences à long terme sur les enfants devenus adultes.