Populistes contre progressistes, c’est la photo d'une France qui ne date pas de la veille de ces élections.
Macron et Marine Le Pen en sont juste les représentants.
Les autres ne sont que des utilités ayant eu la présomption de ne désigner qu’eux-même pour espérer finir, au mieux second, afin de se distinguer dans un débat final où ils auraient pérorer en jubilant autour d’un bilan présidentiel foiré duquel le petit banquier devenu démagogue affûté, est aujourd’hui encore plus opportuniste à définir le nouveau projet festif de son prochain quinquennat,
Et au pire, résignés au travestisme républicain, ces figurants en sont réduits maintenant à parodier lamentablement les triomphateurs convaincus d’une démocratie en danger qu’ils défendent, dans l’auto-congratulation des battus magnifiques, face à un extrémisme dont ils disent désormais toutes les horreurs futures, à défaut de ne plus pouvoir laiüsser sur une France indifférente à des prospectus vantant les belles paroles propagandistes mises au rebut de promesses qui n’auraient pas été tenues.
Les Français ne sont plus dupes des comédies qui se jouent sous leurs yeux depuis des années, sachant qu’ils tiennent, eux, davantage par leurs votes, plutôt qu’ils ne courent après un candidat-président prompt à peaufiner, à l’heure qu’il est, et même avant l’heure, ce qui l’incite désormais et plus que jamais à aller dans le sens de ce que la population réclame...Enrichir son projet en enrichissant ses Français, tous ses Français.
Le type écoute et entend, et s’il a été muet durant cette campagne, il ne se prive plus de le dire, avec le triomphe modeste de ceux qui ont vaincu sans péril...Le doute l’a sûrement habité.
Le second tour ?...Un grand agent-comptable de l’état contre une nounou...Deux mamelles nourricières dont la France vouée à ses deux saints, au grand soir de cette présidentielle, boira les paroles comme du petit lait.