En janvier, j'écrivais ici que la force de Pécresse était l'appareil partisan LR... Bien bien bien... Les partis historiques sont morts. Ils ne produisent plus d'idées mais des élus qui jouent sur des strapontins.
La politique, c'est produire de l'offre, pas croire répondre à la demande. Le parti de Macron n'a rien d'autre à proposer que bloquer son adversaire, qui lui succédera puisqu'ainsi vont les choses.
Sans être passéiste (l'enterrement des LR n'a pas encore eu lieu), je veux pouvoir choisir entre une droite et une gauche raisonnables. Il y a un créneau à condition de travailler vraiment non pas à placer des élus creux qui n'incarnent rien mais à produire des idées. Tous ceux qui rejoindront Macron se jetteront dans un siphon. Ils s'illusionnent en pensant gonfler les rangs du "front républicain" et sauver leur peau. A trop se dédire...
Bref. Amertume. Mais aucune surprise si ce n'est que la participation du premier tour est finalement plutôt élevée compte tenu du match. Le seul enjeu, c'était la quatrième place. Qui se lève pour ça, au juste?
Les législatives, vite, et sans entourloupe (antithèse ?)... A tous ceux qui se voient ministres depuis 6 mois et ont refusé de se mouiller pour envisager tous les cas de figure, des fois que... en off, N. Sarkozy donne des ordres avec son bracelet électronique au pied. Ou F. Hollande organise des repas tellement secrets sans O. Faure que tout le monde est au courant. Ils ont chacun chuncké leur succession et ils pensent sauver les meubles. Parfait (antiphrase). C'est quand même curieux d'avoir été, durant la campagne, les chefs d'orchestre de la débandade et de vouloir maintenant ramener au temps un choeur de solistes.