Poufpouf
Poufpouf Il n'existe pas de vérité, mais des affirmations moins fausses que d'autres.
Je suis plutôt d'accord sur cela si on parle de vérité objective. Mon avis est généralement d'avoir une idée de la vérité en terme de probabilité, c'est-à-dire de croire en ce qui s'en rapproche le plus (grâce à la logique et la discussion)
Malouin comment définir ce qui est faux si le vrai n'existe pas. Comment se rapprocher de ce qui, selon vous n'existe pas? Quant à la logique, elle n'a rien à voir avec le vrai ou le faux. Son objet n'est que d'établir une loi selon laquelle une proposition est justifiée par d'autres. Sans considération du vrai ou non de ces propositions.
Je pense justement que la vérité repose sur des affirmations non prouvables, des axiomes en quelque sorte, qui déterminent le degré de vérité d'une affirmation grâce à une suite d'arguments logiques. La logique peut distinguer le vrai du faux relativement au système de croyance dans laquelle elle est appliquée. Dans le cas de la religion, les fondations du système de croyance sont les idéaux moraux, sur lesquels se construisent le système religieux.
Si la vérité objective n'est pas atteignable, je pense qu'il est possible de s'en rapprocher si un choix judicieux de principes moraux est fait au niveau communautaire permettant d'avoir une vision commune et saine de la vérité. C'est d'ailleurs le principe de la Constitution, en France ou dans d'autres pays, définissant des valeurs communes sur lesquelles construire la notion de vérité. Ce que je nomme "idéologie de la vérité" dans mon essai est un appel à la réflexion individuelle afin de distinguer le vrai du faux compte tenu de ces valeurs partagées.