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On sait que la formule fonctionne, mais la durée de vie des réacteurs risque d'être limitée. A part ça, ces centrales sont à l'abri de la fusion genre Tchernobyl ou Fukushima. Quant aux réserves de thorium, elles couvrent potentiellement 5000 ans de consommation au rythme actuel. Le risque d'explosion chimique est nul avec les sels fondus (contrairement au risque d'explosion du sodium dans la formule Super Phénix).
La formule thorium avait été abandonnée il y a plusieurs décennies à cause des militaires. (L'U 233 est trop instable pour les bombes). Du coup, la formule U 235 a prospéré, et est totalement au point. Toute la filière est opérationnelle, jusqu'au retraitement. Avec le thorium, tout reste à faire. Ca ne tournera pas demain.
Mais la Chine et l'Inde se lancent dans l'aventure. Peut être ces pays ont-ils plus que nous la perception du temps long.
L'option actuelle retenue par Macron est celle des mini centrales standard, comme celles des porte-avions. On sait faire, et les accidents sont rares. C'est sans doute une bonne solution d'attente, sous réserve de relancer la recherche sur le thorium, vu que Iter est sans doute une impasse s'agissant de ce siècle.