[supprimé] vous oubliez que les "grands" partis d'alternances PS et UMP se sont effondrés tous seuls, comme des grands.
Je pense plutôt que ce sont les appareils politiques qui se sont pris les pieds dans le tapis, abandonnant leurs lignes politiques habituelles pour grapiller des voix ici ou là, et brouillant le jeu politique: la cause de confusion est là.
Les électeurs respectifs ont perdu confiance, à cause de ces basses manoeuvres politiciennes: il y a de quoi être déboussolé par de tels dirigeants de droite comme de gauche, soi-disants !
La nature ayant horreur du vide, Macron s'est présenté comme rassembleur dégageant un consensus.
Ca marche pour lui, ça marche pour nous. ;-)
Deux grands partis traditionnels se sont suicidés lentement mais sûrement devant un parterre d’électeurs de plus en plus étiolé qui a formé ce bataillon de malgré-eux volontaires prêts à toutes les malhonnêtetés pour légitimer leur leader respectif...
Il restait les partis dits extrémistes pour venir matérialiser un échec démocratique à la lisière de ce champ de ruines où toutes les alternances tranquilles devenaient subitement un manque de savoir-vivre politique à l’endroit des revanchards dépités de la république.
Et alors ?...Et alors ?...Hé Hé...Zorro est arrivé hé hé...Le beau Zorro ! Le grand Zorro...avec son charme et son pipot...
Les Français en avaient marre de tous ces vieux parâtres qui ont fait de Marianne, la mère de tous les vices politicards.
Un soupirant jeune et fier, sinon gendre et fils prodige bien mis et tout propret, un brin présomptueux certes, vient prévenir de tous les dangers qui guettent les Français qui ne tenteraient pas l’aventure d’un nouveau monde promis au sens pratique de l’opportunisme...
Et comme les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent, entre le verbiage et le blabla, le premier ayant l’avantage de l’assurance du bel âge sans les insuffisances de la posture politicienne, les électeurs ont préféré voter par défaut pour un illustre inconnu, mais démiurge finalement reconnu dès lors qu’en 2017, il fut celui qui provoqua à l’insu de son plein gré, la dangerosité pour elle-même et pour les autres d’une échappée des petites maisons...
Le bilan du quinquennat passé...Une imposture.
Cela dit, les Français semblent satisfaits. Ils en croquent, et ils en croqueront encore pour le mandat à venir.
Le fatalisme est finalement un petit bonheur que les Français ne désespèrent pas de cultiver s’ils sont payés en retour.
Et Macron sait faire.