avec marzouk tu danse le zouk :)
Cour d'appel d'Orléans
Marzouk, 25 ans, carreleur en recherche d'emploi, est emprisonné pour avoir le 9 novembre dernier conduit avec 1,32 g d'alcool dans le sang et percuté l'arrière d'une voiture arrêtée à un feu rouge, à Blois. Le jeune homme a pris la fuite. Mais la jeune femme et ses amis l'ont suivi jusqu'à la ZUP. Marzouk est descendu de sa voiture, il a brisé la vitre arrière de l'autre véhicule et frappé un des occupants avec une canne à pêche et décoché un coup-de-poing. Menotté par la police, il a insulté trois agents dans le fourgon qui le conduisait au commissariat, ce qu'il dément. Lors de sa comparution immédiate, le tribunal correctionnel de Blois l'a condamné à 30 mois d'emprisonnement ferme et à payer 700 € à chacun des policiers outragés et à une amende de 150 euros.
Marzouk a fait appel et sera rejugé le 9 février. Il a en attendant déposé une demande de mise en liberté. Le jeune homme conteste être le conducteur du véhicule qui appartient à son père. Celui qui conduisait selon lui a pris la fuite juste avant l'arrivée de la patrouille. Le président n'aborde pas les faits qui seront jugés le 9 février, mais demande au prévenu la raison de son appel. « J'ai fait appel de ma condamnation parce que j'ai envie d'avancer, j'avais trop de problèmes avec l'alcool et le cannabis, je suis prêt à suivre des soins et j'ai fait une demande de logement chez mon père. De plus, je n'étais pas le conducteur. »
L'avocat général évoque le casier judiciaire chargé de Marzouk. Sur 17 mentions, il en compte 6 pour des délits routiers : conduite en état alcoolique, délits de fuite, outrages à agents. « La détention provisoire est nécessaire pour éviter la réitération des faits et garantir le maintien à disposition de la justice. »
L'avocate de Marzouk rappelle que son client, avant cette nouvelle condamnation, avait fait de nombreuses démarches pour trouver du travail « La prison infantilise le condamné et le coupe de la vie. » La défense plaide en faveur d'une libération provisoire avec contrôle judiciaire et bracelet électronique. « La prison m'a calmé, j'ai envie d'avancer », insiste Marzouk
La cour rejette sa demande de liberté
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