Ca change !
Les faits remontent à octobre 2013. Des travaux de plomberie ont lieu dans l’immeuble, rue Dambrine, à Arras, de I. D., bientôt la cinquantaine. Après des travaux dans les parties communes, les ouvriers doivent aller dans son appartement. Et ils ne s’attendaient pas du tout à ce qui va allait arriver.
Ils sentent de suite une odeur d’alcool et voient que la femme n’est pas dans un état normal. « Je suis alcoolique depuis quinze ans. Un alcoolisme intime et solitaire », confie-t-elle devant le tribunal.
Un des hommes répare son chauffage. I. D. a une vue sur son postérieur. Elle décide de lui caresser le dos. Mais pas que ça. Et joint les gestes à la parole. « Après avoir décroché les radiateurs, viens dans mon lit ! », clame-t-elle notamment. La présidente du tribunal Hibon : « Lui n’était pas trop d’accord. Il vous l’a pourtant dit ! »
Après ce refus, la locataire se tourne vers le second ouvrier, et lui demande pourquoi son collègue refuse ses avances. Elle décide alors de fermer les volets de l’appartement. Et de reprendre le bal de ses propositions malsaines. au gré de formules toujours plus évocatrices et vulgaires. Devant le refus combiné des deux ouvriers, elle frappe l’un d’eux à l’oreille. Elle s’enferme dans son appartement et garde le matériel des artisans.
Le lendemain, après l’intervention de la police pour récupérer le matériel et l’interpeller, elle donnera une nouvelle claque, au concierge cette fois-ci. « Après cette affaire, j’ai sombré encore plus dans l’alcool. À un niveau vraiment morbide. Je ne me lavais plus et je ne sortais plus de chez moi. J’ai fait un coma éthylique. Un matin de mars, c’est mon chat qui m’a réveillé. Depuis ce jour, j’ai décidé de me prendre en main. Je ne bois plus depuis huit mois et j’ai entamé une formation pour être assistante de vie. » À la barre du tribunal, I. D. s’excuse. « Je n’ai pas eu un comportement normal ce jour-là avec les ouvriers. J’ai fait un burn out. »
Elle a été condamnée à douze mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans. Elle devra suivre une obligation de soins pour son alcoolisme et verser 1 000 € de dommages et intérêts.
Source ; http://www.lavoixdunord.fr/region/arras-une-femme-condamnee-pour-agression-sexuelle-sur-ia29b6340n2543681