une racaille en moins , il a bobo a son noeilnoeil :) une fois de plus nos forces de police agrésser par les arabes , pour bien connaitre blois tout ca est de la faut des gauchos , blois a été diriger en majeur partie par des gauchos comme jack lang de pute
Les violents incidents qui ont éclaté jeudi soir ont rappelé de biens mauvais souvenirs aux habitants de Blois. On n'avait plus revu de tels affrontements avec la police depuis les années 1999-2000, époque où les quartiers nord s'étaient embrasés sur fond de crise sociale et de délabrement urbain.
Cette fois, c'est dans un quartier refait à neuf que la poussée de fièvre s'est manifestée. Depuis l'été, chacun sentait la tension monter du côté de la place Lorjou. Jeudi soir, c'est à nouveau à cause d'un rodéo que la police a été appelée. Un témoin a reconnu le scooter qu'on lui avait volé peu de temps auparavant. Il était alors 19 h. Deux patrouilles se sont rendues sur place. L'une d'elle, composée de trois policiers, a repéré le deux-roues rue de Tourville et a voulu interpeller son conducteur. Mais les policiers se sont alors trouvés confrontés à un groupe d'une quinzaine d'individus au visage dissimulé et armés de différents objets dont une barre métallique. Pour se dégager, lui et ses collègues, un des policiers a fait usage de son flash-ball.
Une succession d'échauffourées très violentes
Selon les premiers éléments de l'enquête, il n'aurait pas visé une personne en particulier et tiré à une distance d'environ 10 mètres, à hauteur de buste. Les policiers ont ensuite pu regagner leur véhicule et quitter les lieux. Quelques minutes plus tard, une personne a appelé le commissariat pour signaler qu'un jeune homme avait été gravement atteint à l'œil par le projectile en caoutchouc. Ce garçon de 20 ans a été emmené par des amis au centre hospitalier de Blois. La blessure a causé la perte de son œil. Sa famille envisage de porter plainte. Pour sa part, la procureure de la République de Blois, Dominique Puechmaille, indique que « dans ce contexte, ce tir de flash-ball paraît légitime, sous réserve des suites de l'enquête ». Les enquêteurs de l'IGPN (la police des polices) sont arrivés hier de Rennes pour entendre les agents pris à partie. Le blessé n'est pas un inconnu pour la justice, son casier comporte des condamnations pour des rébellions et des violences contre les forces de l'ordre. Il a également été condamné fin 2013 pour sa participation à la mutinerie survenue à la maison d'arrêt de Blois. Il était sorti de prison il y a quelque temps. Les policiers le soupçonnent d'avoir participé à un rodéo à moto le vendredi 24 octobre dernier. Rodéo qui a valu à un autre jeune Blésois d'être placé en détention provisoire, mercredi 29 octobre, en attendant son jugement le 17 novembre.
Cette blessure a mis le feu aux poudres. De 20 h à 1 h du matin, lors d'une succession d'échauffourées très violentes, les policiers ont été confrontés à des émeutiers décidés à en découdre. Ces derniers ont jeté des pierres, des parpaings, des boules de pétanque mais aussi dressé des barricades et lancé des engins incendiaires vers les forces de l'ordre. Il a fallu le renfort d'une trentaine de gendarmes du groupement départemental pour que le calme revienne.
Sept policiers ont été blessés par les jets de projectiles. Parmi eux, trois sont plus atteints, dont un officier, touché à la clavicule, qui a interpellé lui-même son agresseur. Un adolescent mineur a été arrêté un peu plus loin. Leur garde à vue a été prolongée hier soir, une présentation au parquet est prévue au cours du week-end. « Il s'agit d'une véritable provocation. Il est clair que ces individus cherchaient l'affrontement avec les forces de l'ordre », a déclaré hier soir Mme Puechmaille. Un escadron de gendarmes mobiles est arrivé dans la soirée d'Auxerre pour assurer le maintien de l'ordre durant le week-end.