J’adore cette conclusion, d’autant plus qu’elle met forcément en porte à faux son orateur.
Mais nos présidents contrôlent difficilement l’angoisse du moment, entre la phrase de Hollande « j’inverserai la courbe du chômage » et l’inconscience de Macron, nous avons les prototypes de citoyens lambdas n’ayant pas forcément l’envergure de président.
Toutefois ne sous-estimons pas les efforts d’un gouvernement dépassé par les évènements.
Nous avons parfaitement ressenti l’adaptation des directives gouvernementales aux réalités du moment, lorsque les masques manquaient ils étaient inutiles, lorsqu’il fallait 10 voir 15 jours pour obtenir les résultats des tests, ils n’étaient pas nécessaires, quant aux vaccins, d’après l’équipe gouvernementale il n’est pas grave de vacciner lentement puisque à un moment donné ou à un autre nous serons susceptibles de rattraper ceux qui nous devances.
Mais comment ne pas comprendre que tous retards dans la vaccination augmentent aveuglément le nombre de morts.
Pour ce qu’il est de l’économie, le peuple est inéluctablement surpris par l’abondance des milliards trouvés par un simple claquement de doigts.
Mais la réflexion nous conduit à considérer, bien que les dépenses soient importantes, une charge minimaliste du fait même de taux d’intérêts impensablement bas voir négatifs.
Et ceci fondé sur la construction d’une économie pandémique basée sur l’emprunt.
Emprunt important, probablement 300 milliards auprès de la BCE, emprunts qui pourraient s’avérer non remboursables,une chance, une opportunité qui pourrait s’offrir.
Toutefois ne perdons pas de vue que 53% de l’ensemble de notre dette sont financés par des non résidents, le risque est là, il semble nécessaire de garder leur confiance afin de pouvoir emprunter pour payer les échéances.
Je crains qu’avec des taux aussi bas la réalité des prêts trouve sa lassitude dans une rentabilité négligeable, voir à perte.
Je pense que les gouvernements se doivent de réfléchir pour poursuivre une confiance et un climat gagnant, gagnant avec les investisseurs en rétribuant les prêts à leur juste valeur.
Le chômage, la pauvreté, les problèmes étudiants, des jeunes en particulier, les difficultés dans le secteur de la santé et bien d’autres encore sont omniprésents et le QUOiQU’IL EN COÛTE doit l’être aussi, mais rien n’est aussi simple et les risques de toute part existent, ne les sous-estimons pas.
Alors oui même si le quoiqu’il en coûte a pris un peu dans plomb dans l’aile, il reste pour la France l’objectif de notre culture.