Moi se qui m'amuse dans cette affaire c'est tout ces pourris d'avocats et une partie de l'UMP qui déforment la réalité en expliquant que Herzog a été mit sur écoute.
Pour le moment tout est parfaitement légale et justifié.
Ce n'est pas l'avis de beaucoup d'avocats qui parlent d'écoute par ricochet.
Certains disent que dans des cas analogues, la plupart des juges déclare que les écoutes doivent être suspendues en cas de discussion avec l'avocat.
Ce qu'ils ont recueilli sur le "trafic d'influence" me semble hyper mince et peut être démoli par n'importe quel avocat un peu doué en quelqus minutes, parce qu'il n'y a aucun fait.
Sarkozy aurait déclaré : "je vais voir ce que je peux faire" lorsque M. Herzog a évoqué le souhait du juge Azibert. Cc'est faible car rien ne dit qu'il n'a pas répondu un peu plus tard "après réflexion, je ne peux rien faire", ou bien "je lui conseillerai de mettre telle qualité en avant" ou encore, je vais lui faire une lettre de recommandations" ou "il peut me citer comme "référent"", qui sont toutes des pratiques courantes et totalement licites. Pour qu'il y ait trafic d'influence, il faut une action avec contraintes, or Monaco dément toute action de ce type
Déjà le "Sarkozy aurait déclaré" on va oublier car vos sources sont le plus souvent très douteuse, approximative et surtout très orienté politiquement.
Ensuite pour votre opinion sur les propos recueilli, cela ne me surprend pas car dès que l'on touche a l'UMP vous avez tendance a minimiser le faits. Si il s'agissait du FN nul doute que vous seriez dithyrambique sur le travail de la justice.
Pour finir, la justice a parfaitement le droit d'écouter une conversation entre un avocat et un client. De plus, lorsque l'écoute révèle que l'avocat commet un délit comme c'est le cas dans cette affaire, je ne vois pas se qui pose problème.
Ma source est le Monde et le récit qu'il rapporte des déclarations de Sarkozy dans les écoutes (on a donc une information indirecte de ce que le journaliste a su...), c'est pour cela que je mets le conditionnel. Si j'avais eu accès à des procès verbal d'écoutes authentifiés, j'aurais mis l'indicatif, mais là, s'agissant de déclarations journalistiques obtenues de manière illégale (il y a violation flagrante du secret de l'instruction), je ne peux pas être affirmatif.
J'aimerais que vous me disiez quand j'ai utilisé des sources douteuses. Je n'aime pas être accusé à l'emporte pièces, comme vous le faites et je n'aime pas que l'on me fasse dire ce que je n'ai pas dit. Je n'aime pas non plus les procès d'intentions.
Quant à l'écoute d'une conversation entre un avocat et son client, les juristes ne sont pas tous d'accord avec vous. En particulier, le Conseil National des Barreaux (CNB) pense que c'est illégal dans le cas présent.
http://www.20minutes.fr/societe/1319182-affaire-sarkozy-herzog-un-avocat-peut-il-etre-mis-sur-ecoutes
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/maitre-herzog-a-ete-ecoute-par-ricochet-c-est-totalement-illegal-13-03-2014-1800675_56.php
Leurs arguments me paraissent recevables.
En tous cas, les juges ont écouté Sarkozy pendant plus de 5 mois et ce qu'ils semblent avoir retiré n'a rien à voir avec un financement illégal de Libye (cause initiale des écoutes) et ne correspond pas forcément à quelque chose de répréhensible (dire que l'on va voir ce que l'on peut faire pour aider quelqu'un ne signifie pas que ce sera quelque chose d'illégal).