Cardinal-Protodiacre
Avec le pseudo que tu t’es choisi, tu serais censé connaître un peu plus les bases de la chrétienté en France. Les églises, à part les cathédrales et les églises construites après la séparation de l’église et de l’État, appartiennent aux communes sur le territoire desquelles elles sont construites. Leurs frais d’entretien ou de restaurations éventuelles, sont donc à la charge des collectivités locales et selon leur statut historique, de l’État et des Monuments historiques.
Contrairement à ce que tu penses, le pape ne s’en fout pas du tout. Mais les périodes dorées de l’église catholiques sont passées. Outre ses Musées, la Vatican n’est plus riche pour l’essentiel que de ses patrimoines immobiliers. Ils sont grands, mais peu mobilisables et il est pratiquement impossible au Vatican de les négocier. Sa survie en dépend.
En outre le Vatican est battu en brèche partout par les sectes évangéliques et évangélistes plus ou moins fantaisistes, qui, elles, se développent partout, et le plus souvent aux dépens de la papauté. Le Vatican a perdu la majeure partie de l’Amérique du Sud et de ses implantations en Asie ou en Afrique. Et la quasi totalité du Tiers Monde.
En outre, et c’est probablement son problème principal, le pape est en guerre au Vatican même avec sa propre administration et avec les véritables dirigeants matériels de l’église. Et cette guerre est sanglante. Les relations de l’islam avec la France, bien que parait-il la France est la Fille Aînée de l’église, sont loin d’être pour lui une question prioritaire.
Dans nombre de cas, par exemple la destruction des communautés catholiques ou plus généralement chrétiennes, en terre musulmane, avec souvent les fidèles dans les églises quand elles brûlent, l’on n’entend pas de grandes protestations du pape. Mais c’est vraisemblablement simplement parce que sa voix n’aurait aucune portée en dehors des milieux catholiques pratiquants, et cela ne servirait donc à rien. Qu’à déprécier le peu d’influence qui reste à la parole papale sur le plan planétaire.
Mais le pape pense probablement que dans la conjoncture actuelle, et c’est sans doute vrai, la véritable bagarre qui pour lui est prioritaire, et celle qu’il mène contre une partie de son administration. Pas la lutte contre l’islam, pour laquelle il ne dispose pas de munitions et ne peut que subir. Et tenter de sauver des évangélistes quelques morceaux des pays du Tiers Monde dans lesquels les musulmans n’ont pas encore pris le contrôle des esprits.