Jean-de-Meung Aimer les maths, j'ai toujours trouvé ça très suspect.
Suspect? C'est drôle.
J'adorais les maths! Mais je ne voulais ni sacrifier le latin ni abandonner les lettres en terminale, j'ai par conséquent suivi une première S puis une terminale L avec la spé maths (intégrales et calculs de probabilités, plus du tout de la trigonométrie... bref, rien de bien méchant, rien de difficile) avant de m'en aller étudier les lettres classiques pour découvrir le grec. En maîtrise, je suis revenue aux maths en m'intéressant à Pythagore (sur un plan plus symbolique, voire métaphysique). Je me suis consacrée à la poésie alexandrine du Ier siècle (Ovide, Catulle et surtout Properce) très inspirée de cette symbolique. En ouvrant une porte, j'en ouvrais une seconde, puis une troisième: un gouffre d'ignorance à combler! J'en demeure encore frustrée. Le temps et la vie ont fait que je n'ai pas pu avancer bien davantage et ai beaucoup perdu en rapidité, mais si j'y retournais, j'y prendrais beaucoup de plaisir. Je serais même du genre à m'octroyer une ou deux journées pour me remettre à jour et réclamer qu'on m'en apprenne vraiment davantage. Le problème, c'est de savoir quand je décide que je suis satisfaite, que j'en connais suffisamment pour m'arrêter (suis une fille un tantinet obstinée, quand je suis face à mes vertiges).
Les maths, c'était de l'oxygène pour mon crâne.
Merci pour la vidéo!