Cardinal-Protodiacre Si ton macron mets le smic a 2000 euros net et bien je pourrait acheter des verres made in France .
Et ton Duralex coûtera encore plus cher.
Bon, pour en revenir à Duralex, c'est un verre tremé et pas de la camelote. Il se trouve que le problème actuel n'est pas là. Le problème c'est "ne pas travailler" de Castaner pendant l'épidémie (2 bons mois quand même) et le "droit de retrait" à la Française, où dès qu'on le sent pas on va pas travailler et un tribunal va valider. Et bien sûr tout ça en plus du 0 marge imposé aux entreprises qui produisent en France à cause des droits sociaux. Ces obligation et les marges nulles font qu'il n'y a aucune marge pour s'en sortir au moindre petit problème.
Duralex est très loin d'être la seule marque française dans ce cas.
Par contre toute l'industrie du verre de table, cristallerie, française a été rachetée depuis quelques bonnes années, usines françaises fermées pour la plupart et n'est plus qu'un prête nom. Duralex a probablement trop de concurrents partout et n'intéresse actuellement personne même pour servir de prête nom. Par ailleurs cette entreprise a changé de mains, a déjà été utilisée par une précédent propriétaire, turc, pour la liquider frauduleusement, donc en survie quasiment artificielle.
Pour que les entreprises françaises restent en France, il faut garantir que les propriétaires soient français et qu'ils puissent en percevoir des marges. Macron la plus ou moins fait. On peut être français et posséder une société dont on percevra des dividendes, pas trop taxées (c'est 0 taxes/impôts dans pas mal de pays - 30% en France donc reste 70% c'est pas mal), et sans qu'on nous vole la richesse acquise par des impôts sur la richesse tant qu'elle reste investie (ISF transformé en impôts sur le capital dit mort). Le problème actuel c'est le fait de pouvoir faire travailler du monde à bas coût (les aides sociales garanties en cas de non travail incitent les gens peu qualifiés à ne pas travailler) et de façon garantie (les grèves sauvages qui sont légion et les droits de retrait installent une insécurité insupportable dans le fonctionnement de l'entreprise).