Jiminy
Peut-être faut-il essayer parfois d’élargir le champ de ce dont l’on entend traiter, avant de l’exprimer. Simple application de la théorie des ensembles, disaient les instits il y a quelques décennies. Et se souvenir du vieil axiome, « si tu entends galoper pense d’abord à un cheval et pas à un zèbre ».
Les rodomontades actuelles de Macron vont dans ce sens à propos de la 5 G. Mais la vérité des choses n’est pas la plus évidente. Comme souvent.
En ce moment Macron travaille quasi exclusivement à sa tentative de réélection à la prochaine présidentielle. Pour cela, il pense qu’il sera favorisé par les médias et les téléphonistes s’il sait créér et entretenir avec eux des accords de « complaisance » réciproque.
Les chaînes de télé et de téléphone veulent la 5 G. Mais il a déjà été fixé des prix d’utilisation des canaux très élevés.
D’une part, les opérateurs télé et téléphone voudraient obtenir des prix plus modérés. Modérés de leur point de vue. Et en outre la couverture par ders antennes nouvelles va avoir des prix de revient élevés pour les opérateurs.
Les opérateurs cherchent donc à amener Macron d’une part à baisser le prix de l’utilisation des canaux mis aux enchère, et d’autres part à trouver des techniques comptables permettant aux opérateurs de parvenir à obtenir beaucoup d’avantages financiers en matière d’amortissement des frais d‘installation des antennes et installations y relatives.
Il est également évident qu’il existe d’excellents arguments pour ne pas accélérer et ne pas faciliter l’accès à la 5 G. De nombreuses voix, pétitions, protestations, s’élèvent en ce sens, et des interventions de politiques en tous genres.
Mais Macron a besoin d’un argument permettant de faire chanter les médias et les opérateurs de télétransmissions et de téléphonie. Il a besoin de son instrument de chantage. Alors Macron tape sur la table. La 5 G bous allons la faire ! Point !