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Morokon, c’est exactement l’inverse qui est la vérité. Tu le trouveras dans tous les ouvrages traitant de la formation que recevaient les candidats officiers SS. Et c’est ce que j’avais expliqué dans l’autre fil de discussion. Chaque futur officier recevait au début de sa formation un jeune chien, un berger allemand évidemment, qu’il gardait avec lui en permanence durant toute sa formation, un, deux ou trois ans selon son origine militaire préalable éventuelle, ou selon la filière qu’il suivait. Et la fin de sa formation était marquée par un exercice lors d’une cérémonie au cours de laquelle il recevait l’ordre d’étrangler son chien. Ce qu’il faisait instantanément, marquant ainsi le fait qu’il était prêt à exécuter instantanément, sans hésitation, un ordre venant de son supérieur, fut-il de tuer un animal qui venait d’être son compagnon durant une longue période. Une preuve d’obéissance aveugles aux ordres.
Ce à quoi un des intervenants dans la discussion à répondu qu’au contraire les nazis adoraient les animaux, en citant à l’appui de cette affirmation un tract de l’un des chefs nazis, Goebbels je crois, tract écrit en 1933 avant la conquête du pouvoir par Hitler. Un tract pré-electoral nazi du temps où les nazis n’étaient pas encore au pouvoir. Le simple fait de présenter cela comme preuve de quelque chose est une hérésie.
En fait, en dehors des chiens de certains des SS de la division Totenkopf qui gardaient les camps d’extermination, unité dans laquelle les SS de la Das reich comprenaient ceux que l’on retrouvera plus tard à Oradour, les nazis n’aimaient pas plus les animaux que les autres allemands. Qui n’aiment pas plus les animaux domestiques que les autres peuples. Bien moins que les français par exemple. Encore aujourd’hui, les allemands doivent avoir dix fois moins d’animaux de compagnie que les français.
Quant aux animaux d’Oradour, l’on n’a aucun témoignage authentique de ce qui s’est passé. Mais il n’y avait pas de bovins dans le bourg et certainement peu d’autres animaux en dehors des lapins et des poules. C’est dans les fermes qu’il y avait des animaux. Pas dans le bourg. Et comme ailleurs, les allemands ont tué tout ce qu’ils n’ont pas mangé sur place ou emmené avec eux dans leurs camions. Mais qui ne pouvait, au mieux, dépasser quelques lapins et quelques poules. Les camions des SS, plateaux à bâches relevables comme tous les camions militaires d’infanterie du monde, remplacés maintenant par les islamistes sahéliens par des Toyota, permettaient de tirer du plateau penda nt que le camion continuait à rouler. Les SS de la Das Reich s’y sont amusés tout le long du trajet, du Midi de la France jusqu’en Normandie. Mais en dehors des véhicules spécialisés d’intendance, ils ne pouvaient probablement pas emporter de bétail avec eux. Ou seulement débité en tranches.