[supprimé]
Les Droits de l’Homme, même s’ils sont repris dans le préambule de la Constitution, sont une vision idéalisée de ce que devrait être la vie en société. Ils n’ont aucune valeur juridique et ne s’imposent à aucune juridiction, tant qu’ils ne peuvent être qualifiés précisément en tant que délit conforme aux Codes.
Quant au droit pour un individu de : « … disposer de son corps et de son esprit tant qu'il n'enfreint pas la loi en vigueur ... », c’est une notion très relative. Tout dépend de ce que peut en estimer un juge, assisté d’un expert psychiatre. Si une personne est susceptible de représenter un danger, pour lui-même ou pour les autres, ne pas l’interner d’office pourrait être considéré comme une mise en danger de la vie d’autrui.
Il est vrai que cette notion a été le prétexte à d’innombrables internements d’office réalisés pour des raisons peu avouables, et parfois pas psychiatriques du tout. Mais les choses se sont tout de même bien améliorées depuis une dizaine d’années.
En outre, il peut très bien se faire qu’il y ait une opposition de fait entre un acte légal et la manière dont la Justice et la police passent par-dessus cette notion de légalité. La prostitution est légale en France. Pourtant l’on peut poursuivre de différentes manières une prostituée qui travaille et son client.
La Loi dit : « tu peux le faire ». Mais la police et la justice répondent : « si tu le fais je te colle une amende ! ». Faudrait savoir !