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Abba, tu mélanges tout. Il est bien évident que c’est la médecine qui connaît le mieux les questions médicales, tout ce qui touche à la santé, à la vie et à la mort. C’est une tautologie. Tu enfonces une porte ouverte. Et c’est évidemment tout aussi vrai pour la psychiatrie qui obéit aux mêmes impératifs.
Il est tout aussi vrai que les médecins connaissent mieux que le vulgum pecus l’évolution du corps humain et la psychologie. Ce qui concerne le corps humain, c’est normal Ils passent des années à apprendre à le connaître durant leurs études.
Et la psychologie, c’est une nécessité pour eux. Chez un généraliste, 7,5 patients sur 10 souffrent d’une affection psychosomatique. Donc psychologique.
Les médecins sont, dis-tu, « plus puissants que les politiques visibles ». C’est-à-dire ? Il est évident que les hommes politiques ne sauront pas soigner une pathologie. Sauf s’ils sont eux-mêmes médecins. Mais tu te trompes en croyants que les comités d’experts dictaient leurs conclusions aux politiques. Elles leur servaient de parapluie. « Ce que je demande à mon peuple ( dit le président), ne va pas lui plaire, mais c’est la conviction des médecins de la Commission. Je suis donc obligé de m’y référer ». Ce qui n’était qu’une blague, la seule chose qui comptait était ce que Macron et ses conseillers en communication pensait de la mesure en matière d’audience et de sondage.
Mais qu’est-ce que tu veux que l’on invente comme contre contre-poids à la médecine ? Il n’y aurait que la Justice. Mais à part dans quelques cas spécifiques, l’internement psychiatrique sous contrainte par exemple, et encore parce qu‘il est évident qu’un psychiatre est mieux placé qu’un juge pour estimer de la dangerosité d’un patient, il semble difficile de trouver une autre solution que celle en vigueur.