La plus belle arène du monde. La plus prestigieuse aussi.
A Las Ventas, dans la Monumentale le torero triomphe ou alors meurt. Le faible est conspué, le couard est expulsé.
Si pour un seul trophée, il offre sa vie, pour une vuelta al ruedo, il est même prêt à renoncer au paradis qui s'impatiente à l'attendre.
Des toros durs, encastés pour un public torista, des toros qui pèsent, des toros qui châtient. Du sang, de la chaleur et des larmes.
Pour la première fois depuis des décennies, je n'aurai foulé ce printemps ni le callejon de Nîmes, ni celui d'Arles, Pampelona, Las Ventes, Sevilla. Une bien triste année.
Un sujet pour parler de ces toros nobles, de ces homme fiers, qui ont aujourd'hui dans ce monde de déglingués force de symbole, celui d'un passé qui regarde ce présent avec un juste dédain.
Olé.