Dashwood Je trouve ce dispositif complètement crétin
J’exècre ces assemblées "citoyennes" composées en toute exclusivité de médiocres qui trouvent là un baume apaisant pour assourdir les supplices que des décennies d’échecs répétés, et mérités, ont fait subir à leur ego.
Il en est ainsi des conseils d’administration des établissements scolaires, conglomérats de tous les profils de ratés que l’institution a produits au long des générations. Pesants de rancœurs, huilés de basses intentions, ces déficitaires ne sont là que pour tenter d’exister, au sein d’une maison qui ne garde d’eux aucun souvenir, dans le plus favorable des cas.
Le pouvoir ne se partage pas, aimait à répéter Chirac, quand Malraux ne le définissait, lui, que par l’obligation d’en abuser.
Je veux un roi qui décide, je veux décider de ce roi. Il n’y a aucun paradoxe dans cette affirmation. En montagne on suit un guide, au bal on suit l’orchestre. Revenu au pied de la montagne on paie le guide, à la fin du bal, on paie l’orchestre.
Une majorité de blocage, voilà la nouvelle bête à contrarier, à détourner, voilà ce que devient le jeu de ces foutoirs citoyens : le contournement.
Or toute majorité est bloquante, par essence, confier le pouvoir au peuple est une hérésie. On le mesure. Et demain plus encore qu’aujourd’hui. Face à des démocrasseuses qui s’effondrent, de nouveaux empires se lèvent. Demain nous irons tous en Chine rechercher le sens perdu des mots Nation, Patriotisme, Intérêt commun, Sens collectif. Demain nous écouterons les chinois nous expliquer qu’il y a des races, que certaines sont bien supérieures à d’autres, que pendant que des hommes grandissent par le travail, d’autres rampent par paresse, dégénèrent dans l’indolence.
Pour l’heure nous en sommes encore à cibler d’un index moqueur ces dirigeants méchants qui étouffent la voix de la populace, pendant que la nôtre nous impose de déboulonner ces hommes de bronze qui ont fait la grandeur de ce pays, qui jadis éclairait le monde.
Toute supériorité est odieuse, écrit Euripide. Un chef est supérieur par obligation, autour de lui on exécute, on ne raconte pas la sienne, on ne monopolise pas les énergies pour dissiper les inepties nées d'un cerveau inférieur, car oui, il y a hiérarchie dans les intelligences.
On reconnaît les nations dirigées au fait qu’elles avancent. Et les nations finissantes au brouhaha de leurs ratiocinations citoyennes incessantes, interminables palabres entre conseillers des conseillers, jamais éteints par des dirigeants immatures.
Rome en a terminé ainsi. Et Athènes avant elle. Et Byzance après elle.