@liberté#4327947
Liberté, tu as raison mais c’était bien pire que cela. Les communistes ont commencé par collaborer deux ans avec les occupants allemands. Jusqu’à l’opération Barbe Rousse et l’invasion de l’URSS par les allemands. Il est rare que les communistes le rappellent.
Un seul communiste a été un vrai résistant depuis le premier jour. Georges Guingouin en Limousin. Le Préfet du Maquis. C’est pour cela que les communistes ont cherché à le tuer à plusieurs reprises.
Ensuite, ils n’ont pratiquement rien fait en matière de résistance active. La très grande majorité des actes dont ils se sont vantés ensuite ont été le fait de la M.O.I. La Main d’Œuvre Immigrée. Et la majorité des actes de résistance ou de sabotage dont les maquis, qu’ils soient communistes ou pas, se sont vantés ensuite, ont été le fait du S.O.E. britannique et des Jedburgh. Dans toute l’année 1943, il n’y a pas eu sur l’ensemble de la France un seul attentat ou une seule action anti allemande qui ne soit pas le fait de la M.O.I. Et aucun acte ou aucune opération qui ait été commis par un communiste non M.O.I. Ou de façon très générale, par qui que soit en dehors de la M.O.I.
Au contraire. Par exemple, tous les radios du Parti, dont le rôle a été déterminant, étaient des gens de la M.O.I. Mais à partir de début 44, quand il a été évident que les jours des nazis étaient comptés, les gens de la M.O.I. sont devenus encombrants pour le Parti. Ils portaient tous des noms yiddishs, polonais, russes, ou d’Europe centrale. Et le Parti commençait sa légende de guerre en réécrivant l’Histoire. Il lui fallait faire oublier ses deux ans de collaboration active avec les nazis au début de la guerre.
Les communistes ont alors organisé la capture de tous leurs manipulateurs radios par les allemands. Et à partir du jour de la Libération, ils ont réécrit l’histoire de ces radios, et des autres résistants de la M.O.I., mais en remplaçant les noms étrangers par des noms français. Et tous les résistants dans les documents et ouvrages du Parti sur la Résistance, sont devenus Berger, Faure, ou Boulanger. Mais il suffit de regarder la célèbre « Affiche Rouge » pour y lire les vrais noms des gens de la M.O.I., les vrais résistants dont se prévalu alors le Parti. Et qu’il avait lui-même et volontairement livrés tous à la Gestapo.
Et après la Libération, le Parti a pris le contrôle de secteurs de l’économie où il pouvait troquer les adhésions au Parti contre des certificats bidon de résistance. Et c’est comme cela que le Parti est devenu le plus grand en nombre d’adhérents. Mais c’est aussi comme cela que le nombre de prétendus résistants est devenu délirant. Emmanuel d’Astier de la Vigerie, chef du réseau de Résistance Libération Sud, créateur à la Libération du journal Libération, a fait le compte des résistants en octobre 1943. Il était bien placé pour le faire. Il a compté en France, tous résistants compris, y compris les maquis de toutes obédiences, environ 7 500 résistants pour toute la France. Après la Libération, le Parti communiste enregistrant les candidature et échangeant la carte d’adhérent du Parti contre une attestation bidon de Résistance, l’on s’est retrouvé avec 300 000 cartes de Combattant Volontaire de la Résistance délivrées, et l’attribution de 200 000 médailles de la Résistance.
La geste de la Résistance communiste pendant la guerre de 39-45 ressort de la légende fantaisiste et omet toutes les saloperies dont le Parti s’est rendu coupable, avant, pendant et après cette période.