knulp Pour Thiers, je n'arrive pas à trouver sa prose.
Faut reconnaître, au vu de la rareté de ses interventions, que celui qu'on a ramassé n'est qu'un modèle très réduit de l'autre, niveau répression.
D'ailleurs puisque l'occasion en est offerte, profitons-en pour souligner la belle cohérence de la République française à l'égard de la postérité de ses célébrités des Bouches-du-Rhône (sans même évoquer Raoult) :
Si t'es né à Marseille, d'une famille de voleurs, que ton métier c'est avocaillon puis écrivaillon, que ta vie privée c'est se taper les trois femmes du foyer qui t'accueille (maman et ses deux filles), ce qui te vaudra le délicat quolibet de "trois moitiés pour un thiers", et que tu clôtures le festival par un bain de sang de 30 000 ouvriers perpétré par ton doberman galliffet, suivi de déportations de femmes survivantes, le plus grand lycée de ta ville originelle porte ton nom.
Si t'es né à Martigues, que ta vie est faite d'engagements, que les pages que tu as écrites sont parmi les plus brillantes de celles qui ont servi ta langue, que tu n'as jamais tué personne, si ce n'est par les mots, alors, si le gérant du camping local veut le rebaptiser en Maurras-les-flots, il part tout droit en prison.