Plusieurs professionnels s’inquiètent de la manière dont les données de santé risquent de circuler avec l’approbation de l’État, au détriment de l’éthique médicale de base.
La mascarade des données de santé ou le piège aux alouettes ?
Plusieurs collègues s’émeuvent de la légèreté avec laquelle le respect de nos données personnelles et de nos données de santé est bafoué par les plus hauts responsables de l’État.
On citera comme exemple les projets « futuristes » de nos gouvernants qui ne demandent rien d’autre aux médecins que de violer leur serment de confidentialité et de secret professionnel en les incitant à faire remonter des informations « identifiantes », au sens de la loi informatique et liberté, permettant aux services d’assurance maladie d’envoyer une brigade sanitaire aux personnes signalées !
Un grand nombre de médecins s’élève contre cette transgression flagrante et inacceptable de l’éthique médicale.
LE RESPECT DES DONNÉES PERSONNELLES ET LA VIGILANCE SANITAIRE CHERS À NOS ÉDILES
Les mesures qui doivent être mises en œuvre aujourd’hui, pour assurer la sécurité des données de santé sont définies dans la section 2 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) intitulée « Sécurité des données à caractère personnel » et plus particulièrement, dans les référentiels spécifiques au secteur de la santé (voir à ce sujet les articles 66 et 73 de la loi informatique et liberté et les articles L.1110-4-1, et 1111-8 du Code de la santé publique).
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