[supprimé] On t'a déja expliqué mille fois que le privé bénéficie des "services" dont le coût est assumé par le public. Quand un de tes gosses passe un examen, grand malin, qui a payé pour concevoir les sujets, par exemple ? Monseigneur ?
Quand les profs du privé sont contôlés, formés, inspectés, c'est par qui ?
Ensuite que les profs du public qui sont en moyenne plus diplômés soient mieux payés, c'est un fait.
Il y a combien d'agrégés qui bossent chez monseigneur ?
ça n'a pas l'air d'etre les grands postes de gaspillage décrits par l'article en lien, à part les agrégés sous employés.
Tu devrais lire un peu plus les sources sérieuses, mais comme ça dit dans Avatar: "comment remplir un crane déjà remplit ?"
Extrait:
Cette sur-dépense de 30 milliards a trois causes majeures.
- En premier lieu, des retraites des enseignants publics plus généreuses, pour des carrières identiques : la dépense de retraite des enseignants du premier degré est de 1.209 euros par élève dans le public, contre 390 euros dans le privé. De 2.433 euros par élève du second degré public contre 769 euros dans le privé. Le surcoût s'élève à 11,8 milliards d'euros par an.
- En deuxième lieu, le coût du travail des enseignants du public est plus élevé de 10,2 milliards par rapport aux enseignants du privé. Dans le primaire, la masse salariale des enseignants (hors CAS) coûte 2.079 euros par élève du public contre 1.618 euros pour un élève du privé. Le différentiel est de 4.924 euros de masse salariale enseignante par élève du second degré public contre 3.161 euros par élève du second degré privé. À cause, notamment, du nombre d'agrégés plus important.
- En troisième lieu, la dépense publique locale entre établissements publics et privés accuse un différentiel de 12,4 milliards d'euros de plus pour le public par rapport au privé sous contrat. Chaque collectivité dote ses établissements publics selon ses besoins et accorde à chaque établissement privé un forfait d'externat ou un forfait communal pour couvrir les indemnités du personnel non enseignant et les dépenses de matériels. Ce forfait est censé être calculé selon les mêmes critères que pour les classes correspondantes du public. Or, les dépenses locales de fonctionnement et d'investissement sont loin d'être égales. Ainsi, en Bretagne, le conseil régional versait en 2014, 942 euros par lycéen du privé sous contrat et 1.454 euros par lycéen du public.
Mais aussi:
Peut-on accepter que, dans le premier et le second degré, on compte 62.576 agents bénéficiant du statut d'enseignant titulaire tout en n'étant pas devant des élèves ?
30 milliards sur 90 milliards ce n'est pas une paille et ne correspond certainement pas à des examen de bac passé dans le public, d'ailleurs certainement pris en compte pour comptabiliser le surcout du public: l'IFRAP est une boite sérieuse.
Moi je suis pour le public, mais la médiocrité et la gabegie ne sont pas des options.
D'ailleurs tu n'as toujours pas dit comment on fait pour se débarrasser des indigénistes. Changer d'école n'est pas une réponse digne du niveau d'excellence que tu appelles certainement de tes vœux. Alors ? est ce qu'à chaque fois qu'on te soumet une problématique concrète destinée à améliorer notre cher service public tu cales de la sorte ?