filochard Ben le fait que dans deux pays assez comparables, la France et l'Italie, dans la même situation, ont un nombre de chômage technique qui va du simple au double ne te parait pas surprenant ?
J'ai pas creusé la question plus loin que ça, mais c'est peut etre lié avec le fait que le chomage technique est le plus généreux du monde non ? il y a un effet d'aubaine: de toute façon on va payer, alors autant en avoir profité qu'etre parmi les cons qui ont bossés et qui vont payer quand même.
" Le gouvernement italien a donc prévu un plan d'aides extraordinaires pour aider les entreprises et les ménages en difficulté qui est passé en un mois de 25 à 50 milliards d'euros . Des ressources qui vont porter le déficit autour de 5% de PIB, grâce à la suspension du pacte de stabilité.
Elles permettront la couverture de tous les salariés contraints d'êtres placés en chômage partiel à cause d'un arrêt de la production. Quelle que soit la taille de leur entreprise et le montant des salaires. La Cassa Integrazione Garantita versera au salarié 80 % de son salaire pendant au moins les neuf prochaines semaines et les licenciements sont interdits au cours des soixante prochains jours.
La Caisse des Dépôts se portera garante des entreprises afin d'assurer les liquidités nécessaires. Elle peut pour l'instant ne le faire que pour des prêts supérieurs à 25 millions d'euros. Ce seuil sera abaissé pour que les PME/PMI et les micro-entreprises puissent y avoir recours. "
Si c'est pour dire qu'en France, il y en aurait certains qui vont profiter d'une situation pour freiner leur retour à l'activité, je pense que l'état saura mettre au pas celles des entreprises qui pourraient se laisser aller à profiter d'un système qui deviendrait obsolète du fait même de la reprise. Celle-ci ne se décrétant pas. Il y a des indices pour ça.
Les pires crises que l'on ait connues, furent causées par des chocs pétroliers et financiers.....Donc crise de confiance.
Là, ce n'est pas le cas. Néanmoins, la France s'est toujours relevée.
Cependant que beaucoup de salariés resteront sur le carreau, et il serait mal venu de leur en vouloir.
Maintenant, si la France veut rester un petit peuple sans autre ambition que de vivoter de l'assistanat, le scenario peut s'y prêter.
Mais quelle entreprise qui produit et qui est confrontée à une concurrence, voudrait ne pas se replacer sur un marché lui permettant d'assurer sa pérennité.
Je ne parle pas du show-bizz et du cinéma, qui eux coûtent et ont toujours coûté un argent fou au contribuable, et pour des productions de merde en général.
Et les restaurateurs qui pleurnichent d'ores et déjà sur la réouverture proche de leur commerce dont ils clament qu'il n'a jamais été rentable. On se souviendra de la baisse de TVA sous sarkozy qui devait favoriser l'embauche...🤣
Des gens qui n'ont pas de figure, il y en a,malheureusement. En Italie aussi, je suppose.
Et pour la question de l'épargne forcée, faut-il avoir eu des rentrées d'argent...
Donc, pour ceux qui ont été en grande difficulté financière, s'ils n'ont pas pu mettre de côté, qu'ils aient eu au moins la possibilité de subvenir aux besoins de première nécessité.
L'état a donc contribué.
Je comprends qu'en France, la solidarité est le concept qui se partage le moins. Mais contraints et forcés, on doit s'y plier car la situation l'impose. En sortir ? Le plus tôt possible étant donné qu'il n'y aura pas de seconde vague. Et à partir de là, il sera temps de juger quels seront les vrais parasites qui ont cru croquer à un programme social à bon compte.