Boeing a de graves ennuis. Après une décennie de croissance soutenue, le constructeur est soudainement confronté à une crise sur plusieurs fronts.
Deux événements poussent Boeing au bord du gouffre : le « grounding » du 737 MAX et la pandémie du coronavirus virus américian qui revient dans la gueule de TRUMP . D’abord, le 737 MAX. Le fiasco du nouveau design de cet avion plus que cinquantenaire a placé Boeing en mauvaise posture. Sa réputation en a pris un sacré coup. Malgré tout, cela n’a pas affecté la viabilité des affaires de Boeing. Même si le constructeur a dû se passer des revenus provenant des livraisons du 737 MAX et payer des dommages et intérêts aux compagnies aériennes, son carnet de commandes pour cet avion affiche toujours les 5'000 unités ! Et cela, sans compter les commandes pour ses autres types d’appareils. On aurait pu donc considérer que lorsque les défauts de cet avion auraient été corrigés et qu’il volerait en toute sécurité, Boeing se remettrait rapidement de ce désastre.
Maintenant, c’est la survie même du constructeur qui est en jeux. Si le carnet de commande du 737 MAX était resté aussi rempli malgré ses problèmes de sécurité de l’appareil, c’est parce que les compagnies aériennes en avaient besoin pour répondre à la demande car les projections de croissance du trafic aérien affichaient une croissance réjouissante pour les prochaines décennies.
Les gouvernements ont aujourd’hui dramatiquement restreint les liaisons aériennes de par le monde. Et les rares avions qui volent encore sont vides. Le transport aérien étant réputé pour dégager des marges extrêmement fines, la situation actuelle conduit les compagnies aériennes dans les chiffres rouges voire, pour certaines, à la faillite.
Le pire, c’est la grave récession économique qui s’annonce aux USA ; les compagnies aériennes qui auront survécu à la crise actuelle réévalueront complètement leurs besoins en nouveaux avions. Et cela est annonciateur de gros problèmes pour Boeing, car son succès dépend de celui des compagnies aériennes. Dans quelques semaines, un grand nombre de compagnies aériennes qui ont commandé le 737 MAX n’existeront peut-être même plus. Et celles qui resteront annuleront pour la plupart leurs commandes.
Pire, cette récession américaine va également toucher la production des autres modèles. Et lorsque Boeing vend moins d’avions, il dégage moins de profit. La construction d’avions étant incroyablement chère, il sera donc de plus en plus difficile pour Boeing de couvrir ses coûts fixes. Jusqu’à la faillite ? Oui, c’est possible. Le titre de Boeing s’est d’ailleurs effondré en bourse ces dernières semaines. Le constructeur a d’ailleurs déjà fait une demande de prêt se montant à 60 milliards de dollars !
L A COMMISSION EUROPEENNE yeute avec une loupe cette aide illégale !
La Commission Européenne pourrait porter de nouveau plainte contre cette multiplication d'aide de l'administration TRUMP qui viole toutes les règles de la concurrence internationale et pourrait propulser BOEING dans sa tombe!
Qu’en est-il du côté d’Airbus ? Le constructeur européen ne se trouve-t-il pas logé à la même enseigne ? Certainement PAS, sa situation n’est pas aussi critique que celle de Boeing. Avant la crise de la pandémie, Airbus engrangeait succès sur succès. L’exemple le plus frappant peut être symbolisé par le nombre d’avions livrés en décembre 2019 : 138 pour Airbus contre 35 pour Boeing. Mais il ne faut pas se leurrer : les temps s’annoncent particulièrement difficiles pour les 2 constructeurs ; d’importants licenciements sont à prévoir.
IBM aussi était implacablement robuste mais IBM est LENOVO donc BOEING pourrait se retrouver chinoise ou européenne avec une direction franco-allemande .
PAX TIBI EUROPA MEA
FAILLISSEMENT VAN BOEING Europa de nieuw boss van BOEING