Faudrait refuser l'accès éventuel aux services de réanimation à tous les déficitaires qui contre la raison, la science, les mathématiques, l'évidence, l'ensemble des médecins, persistent dans leur rebellitude adolescente à réclamer le droit de se mouvoir le nez au vent, sans un masque permettant de retenir leurs postillons fétides, et éventuellement de nous épargner leur devanture édentée.
Bon, pour des gus comme les fils-de, genre Bedos et la clique, c'est pas si compliqué de jouer les matamores : le pari est jouable puisque dès le taux d'oxygène piquant du nez, ils feraient jouer les réseaux pour qu'on leur libère une place en cas d'engorgement massif.
Mais pour les bons prolos, qui composent à 80% ce forum, avec des retraites d'ouvrier ou des pensions de sous-lieutenant, la trajectoire vers les soins risque d'être beaucoup moins sécurisée.
Ce covid est une maladie des pauvres, des beaufs, ceux qui se retrouvent au bistrot, ceux qui sont cent cinquante à fêter un anniversaire improbable sur des nappes en papier dans la salle des fêtes du bourg voisin, qui leur a consenti une ristourne sur la location, une maladie des vieux aux conditions précaires, une maladie des obèses diabétiques et autres bouffeurs engraissés par lidl. Et le grand paradoxe, c'est que ce sont les directement visés qui sont les plus durs à convaincre : comme toujours la bêtise œuvre.
Gilets jaunes, antimasques, complotistes à la petite semaine, toujours les mêmes démunis qui se mettent en danger et au final trinquent. Même la gauche a renoncé à les suivre, à les raisonner, vaut mieux s'occuper des bobos nourris au caviar, qui eux se protègent, qui eux mettent leurs gosses dans des écoles au protocole strict, qui eux ont déserté l'été venu les plages de Palavas, devenues enclos à covidés subventionnés par la CAF.
La France d'après covid sera encore plus coupée que celle sur laquelle il s'est abattu.