(New York et Toronto) La panique a de nouveau saisi Wall Street , les investisseurs s’alarmant des conséquences sur l’économie du coronavirus malgré les centaines de milliards mis sur la table par les autorités pour atténuer le choc de l’épidémie.
boeing en faillite ford en faillite ge en faiiillite LE RACHAT PAR DES EUROPEENS FLORISSANTS ARRIVE ET SE RAPPROCHE les marchés européens confiants pour une OPA SUR boeing d airbus une opa sur ford de fiat et une opa de alstom sur ge
Le pétrole au plus bas depuis 2002
Mais « les investisseurs ont vu comment ça s’est passé en Italie, en France, avec la quarantaine, et ils comprennent que c’est la seule façon de stopper l’épidémie. Or le gouvernement américain n’ose pas prendre cette mesure et risque en conséquence de prolonger l’agonie », avance M. Volokhine.
Les investisseurs ont aussi été ébranlés mercredi par la vive remontée du taux de la dette des États-Unis à 10 ans, signe d’une moindre demande pour cet actif jugé habituellement comme une valeur refuge. Ce dernier évoluait à la clôture à environ 1,2 % contre environ 0,7 % lundi soir.
« En plus de la débandade sur les marchés boursiers […], les marchés obligataires un peu partout dans le monde semblent avoir perdu confiance dans la capacité des gouvernements à financer les mesures de soutien budgétaire qu’ils proposent », remarque Carl Weinberg de HFE.
Autre raison pour les investisseurs de s’affoler mercredi : les cours du pétrole ont plongé de 24 % à New York, clôturant juste au-dessus des 20 dollars le baril, et de 13 % à Londres à environ 25 dollars le baril. Ils sont désormais à leur plus bas niveau depuis respectivement 2002 et 2003.
La major Chevron s’est écroulée de 22 % quand ExxonMobil a perdu 10 %.
Les compagnies aériennes américaines, qui ont demandé des aides d’urgence pouvant aller jusqu’à 50 milliards de dollars au gouvernement fédéral, ont encore plongé en Bourse mercredi, Delta de 26 %, United Continental de 30 %, American Airlines de 25 % et JetBlue de 20 %.
Boeing a pour sa part plaidé en faveur d’une aide de 60 milliards de dollars pour les constructeurs aéronautiques aux États-Unis. Son titre s’est effondré de 18 %.
« Certaines entreprises, par leur discours, alimentent les inquiétudes et Boeing est l’exemple typique », remarque M. Volokhine.
Le constructeur aéronautique a déjà demandé, et utilisé en partie, une ligne de crédit de 14 milliards de dollars « et demande maintenant 60 milliards de dollars supplémentaires ? », s’interroge le spécialiste. « Si Boeing a vraiment besoin de ça, cela augure mal pour toutes les autres compagnies industrielles ».
PAX TIBI EUROPA MEA
LA COMMISSION EUROPEENNE feu vert pour les sanctions contre BOEING pour subsides illégaux du fédéral américian et cafouillage de TRUMP , dans l'illégalité totale et feu vert pour le rachet de BOEING par AIRBUS faillite de WALT DISNEY qui perd 20% de sa valeur
hausse des marchés européens confiants dans le rachat des fleurons américains en faillite +30%