https://www.alliancevita.org/2020/04/coronavirus-rivotril-et-ethique-biomedicale/
Le Journal Officiel a publié, le 29 mars, un décret autorisant la prescription du Rivotril® sous forme injectable en ambulatoire et hors AMM (autorisation de mise sur le marché) et ce, jusqu’au 15 avril 2020 dans le cadre de l’épidémie du Covid-19.
Ce décret prévoit sa dispensation par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2, dont l’état clinique le justifie, sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention « Prescription Hors AMM dans le cadre du Covid-19 ».
Cette dérogation vise clairement à offrir un produit aux médecins confrontés aux fins de vie de patients en détresse respiratoire aiguë. Ce médicament est en effet susceptible d’être utilisé comme un sédatif, selon les recommandations de la SFAP (Société française d’accompagnement et de soins palliatifs) qui a édité et révisé des fiches d’information à destination des praticiens dans le contexte de la pandémie.
https://blogs.mediapart.fr/wael-mejrissi/blog/030420/le-gouvernement-autorise-le-rivotril-pour-les-patients-atteints-gravement-du-covid19
Le gouvernement autorise le rivotril pour les patients atteints gravement du Covid19
Ce qui se passe en France est grave et rien ne semble arrêter la fuite en avant de l'inacceptable face à cette crise sanitaire de tous les superlatifs. On apprend que le gouvernement autorise désormais l'injection de rivotril par un décret passé sous silence qui date du 28 mars dernier. Une substance utilisée en dernier recours pour les patients en détresse respiratoire liée au covid19.
C'est donc sur l'euthanasie que le gouvernement vient de légiférer sans état d'âme alors que ce sujet enflamme habituellement tous les débats. Le débat semble donc désormais clos. L'euthanasie est donc adoptée dans un contexte sanitaire que l'on connaît, c'est-à-dire désastreux et sans précédent. Pas de masques, pas de chloroquine, pas de respirateurs artificiels, pas gel hydroalcoolique et plus de lits non plus dans nos hôpitaux. Que reste-t-il alors pour prendre en charge les patients atteints du COVID19? Les achever et le plus vite possible.