Finalement ce corona virus est peut-être un mal pour un bien...C'est désolant mais c'est comme ça.
Il nous oblige à reconsidérer notre posture, notamment à vanter que sur le plan sanitaire, nous étions les number one et que nos structures hospitalières étaient vues comme le nec plus ultra du milieu sanitaire...
On s'aperçoit qu'il n'en est rien.
En dehors d'un manque d'anticipation qui a pris de court tous les pays, compte tenu de la progression de ce virus, il est un autre travers, rédhibitoire celui-là... le mensonge des élites politiques qui connaissaient la situation désastreuse dans le domaine de la santé, empêchant d'aborder de façon efficace des mesures préventives et thérapeutiques pour enrayer cette épidémie.
Comportement irresponsable d'un pouvoir politique dont le désarroi et la désorganisation ont provoqué la défiance d'une majorité de la population. Il est bien évident que la santé des Français prime avant toute chose, si tant est que le minimum vital puisse être accompagné de mesures prophylactiques à même de protéger et de prévenir tout un chacun contre la virose, avant de guérir le plus grand nombre.
Une guerre sans nom contre un ennemi qu'on ne sait pas combattre faute de moyens, et l'on voudrait mobiliser une nation dans une union nationale dont on constate le degré de solidarité, si ce n'est l'angoisse d'une situation qu'on veut maîtriser par la seule alternative d'un confinement pesant, cependant largement respecté.
Dans cette pétaudière, il est à noter le dévouement du personnel soignant et de ceux qui leur prêtent la main, d'autres essentiels à la vie de chaque jour et exposés à la contamination, comme des sans-grade à qui l'on demande des efforts énormes pour contrer la létalité du virus et diminuer la mortalité parmi les malades les plus atteints.
Sachant que dans le même temps, nous assistons à un classico indécent entre des mandarins parisiens contre des sommités marseillaises, qui dans un match nul, pour ne pas dire nullard, offre au monde entier le spectacle lamentable où tous les tacles sont permis à des fins qui ne servent en rien la science.
Entre l'urgence et le protocole, entre la nécessité et la propagande, les politiques et les scientifiques ont failli .
Comble de la dérision, on en est à suspecter les chiffres que les Chinois ont fournis pour minimiser leur responsabilité.
Parce que nos chiffres à nous seraient fiables ? Ainsi que nos statistiques et nos pronostics qui visent à anticiper le nombre de décès à venir, desquels on sortira de ce bilan, les morts qu'on n'imputera pas directement à l'impact de l'épidémie.
Et quid de l'économie et des conséquences sociales qui en découleront ?
La politique en place apprécie la situation en fonction de ses insuffisances à traiter aujourd'hui la crise.
Injonctions contradictoires, ventilation à la carte d'autoriser certaines libertés individuelles et activités professionnelles, annonces prometteuses " de cadeaux " financiers pour la masse des TPE les plus fragiles, mea-culpa peu convaincant et constat mitigé des effets néfastes de la mondialisation, voeux pieux s'agissant de la relocalisation de notre industrie et silence radio en direction de l'UE, à l'exception de la BCE qui actionne la planche à billet.
Quand il n'y a plus d'argent, il y en a encore...
Aux beaux jours revenus, le gouvernement aura interêt à faire la preuve de ses compétences et de son empathie pour le peuple français. Celui-ci n'a cure d'un pipot présidentiel qui remplit le vide d'une politique d'errance qui a voulu mener la France ou à l'esbroufe, ou à la schlague. Il veut désormais des actes qui ne clive plus une société qui a assez goùté d'une distanciation sociale ne privilégiant d'une cordée que les soi-disant 1ers. On en a vu le résultat depuis le début du quinquennat.
Le virus est passé par là. Et donc, un bon sérum de convalescence est à trouver. Impérativement.
Sinon, macron sera coupable du chaos qu'il avait promis au cas où ce ne serait pas lui le sauveur...