Dans un article scientifique publié en 2007, les scientifiques annonçaient déjà qu'une telle pandémie était très probable, surtout à cause de la consommation d'animaux exotiques en Chine.
SARS-CoV-2 : les scientifiques savaient que ce n'était qu'une question de temps
Publié le 18/03/2020
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Dans un paragraphe intitulé « Devons-nous êtres prêt pour la ré-émergence du SARS ? », ils énoncent « la présence d'un grand réservoir de virus de type Sars-CoV chez les chauves-souris"en fer à cheval", ainsi que la culture de manger des mammifères exotiques dans le sud de la Chine, [qui] est une bombe à retardement. Il ne faut pas ignorer la possibilité de réapparition du SRAS et d'autres nouveaux virus provenant d'animaux ou de laboratoires et, par conséquent, le besoin de préparation. » Pour ce qui est du Sars-CoV-2, coupons court aux théories du complot : un article paru dans la revue Nature démontre que le virus est d'origine naturelle.
Bien sûr, il n'est pas question ici de juger ni de porter atteinte à la culture ou à la population chinoise. Simplement, on peut regretter que des mesures plus conséquentes n'aient pas été prises pour limiter considérablement le passage d'un telle famille de virus de l'animal à l'Homme. En effet, quand on se souvient du contexte potentiel de la première contamination (un marché aux poissons avec des règles d'hygiènes laissant à désirer), on en conclut rapidement que cette pandémie aurait pu être évitée. Prudence cependant, cette hypothèse semble maintenant remise en question par des scientifiques chinois : le patient zéro n'aurait eu aucun lien avec le marché de Whuan. Affaire à suivre.