S'il y a un vrai krach économique, il y aura des répercussions lourdes sur l'emploi, sur les revenus, sur les taux d'intérêt (et encore ce n'est pas sûr avec la politique de QI que mène la BCE). Donc des effets majeurs sur la demande solvable, et, après coup, sur les prix immobiliers.
A défaut de krach économique majeur, la demande de logements dans les métropoles demeurera toujours aussi forte, puisqu'elle est liée à l'emploi, comme je l'ai expliqué plus haut. Et comme l'offre de logements ne sera pas plus importante qu'avant, il n'y a pas de raison pour un effondrement des prix ou des loyers des logements en centre-ville.
Dernier scénario : un recul modéré des prix, si les banques cessent de prêter à tout le monde des quotités extravagantes à des taux anormalement bas. Dans ce cas, la solvabilité des acquéreurs en prendrait un coup, et le marché se contracterait. Au bout de quelques mois, on verrait alors les prix baisser, mais pas forcément tous les prix, toutes les villes ou tous les quartiers.