Bon, pour en revenir au sujet. Le problème du Krach obligataire n'a rien avoir avec le coronavirus, mais le coronavirus alourdit et quasiment met en principe la dette illimitée des Etats qui vivent pour engraisser les banques, qui du coup ne font plus leur boulot etc etc c'est une spirale infernale. Ce système a été initié au Japon, un pays de nature conservateur qui a du mal à se réformer. Ca ne veut pas dire qu'ils n'innovent pas mais qu'ils gardent la même structure et organisation, qu'ils font évoluer, même si elle est foireuse. le pays qui a suivi la même voie c'est l'Italie.
Est-ce qu'on se compare à eux ? NON !
Nous, c'est bien pire, mais on ne nous le dit pas. D'abord la France tient sous le coude un tas d'engagements, qui sont en fait des dettes non déclarées. Se défausser de ces engagements, comme on le voit, c'est comme ne pas payer sa dette. C'est au point que ces engagements, en fait politiques mais au passage inscrits dans la loi, sont plus respectés que les engagements moraux où l'Etat s'est supplanté au privé de façon intrusive. Par exemple les retraites de ceux qui ont vraiment travaillés et ont cotisé un maximum est remis en cause (et je parle pas de la réforme de l'age de la retraite) pour assurer l'entretien, domiciliation, soins, complémentaire compris, de ceux qui ne foutent rien, voire des arrivages de migrants non intégrables (je ne parle même pas d'assimilation). Une loi débile de la Constitution de 46 nous ordonne de ne jamais revenir sur les "avantages sociaux" qui sont en fait des privilèges bien pires que ceux d'un système monarchique fainéant. C'est le droit Constitutionnel de rien foutre et d'enculer les autres. Peu d'impact en 46. Un catastrophe aujourd'hui par acumulation.
L'autre problème de la dette française : elle est externe. Et ça c'est à peu près la raison pour laquelle cette dette est juridiquement indéfaussable (ça deviendrait quasiment un casus belli avec les autres états) et en pratique irremboursable du fait de sa taille).
L'Italie et le Japon, qui ont uniquement une dette intérieure (du moins au niveau du significatif) peuvent à tout moment dévaluer et rendre la dette nulle en lésant (mais il aurait fallu qu'ils s'y attendent) les épargnants, mais ces derniers actuellement profitent de cette dette qui revient injectée dans l'économie, donc ces pays n'y ont pas intérêt. L'Italie qui est sous Euro n'aurait qu'à en sortir, dévaluer, rembourser en monnaie de singe, et le problème est réglé.
A noter le coup que peut faire le Royaume Uni, identique mais avec plus de classe. Ils remboursent en émettant de leur monnaie mais après avoir fait du Royaume-Uni un ponton financier mondial (qu'ils sont déjà). Leur dette se dissolvant dans l'économie financière, leur livre ne serait probablement que très peu affectée.
La France est le seul pays qui n'a aucune issue avec sa dette. Plus elle augmente plus c'est la catastrophe et il va falloir payer. Il arrivera un moment ou les créditeurs étrangers exigeront du gouvernement français qu'il nationalise des pans de l'économie aux capitaux privés français pour les revendre à l'étranger, ou des logements privés, et on y est quasiment. C'est un peu ce qui s'est passé avec Peugeot et la famille Peugeot, dont une faillite financière a été organisée par l'Etat, en vue de la nationaliser à bas coût et d'en donner une partie à la Chine (entreprise nationalisée chinoise) en échange de leur bienveillance (vous remarquerez que la Chine qui avait pour habitude d'attaquer la France en favorisant le RU et l'Allemagne a baissé de ton depuis). Et idem pour tous les grands groupes qui sont gobés un a un. Il fait pas bon avoir une entreprise française en France. Vaut mieux l'avoir basée à l'étranger, prendre la double nationalité du pays où elle sera financièrement basée et manoeuvrer de là-bas. Histoire de ne pas être victime un jour du gouvernement (anti-)français.