omega95 Quand vous aurez compris que le pb ce n'est pas le port ou non du masque, mais les moyens mis dans les hôpitaux, vous aurez commencé à comprendre le pb français. Pas un seul lit supplémentaire depuis la première vague... Alors que les promesses avaient été faites à l'époque..
Les masques ? Bien-sur que si ! Il y a eus un gros relâchement cet été, on voit ce que çà donne. Le virus circule parmi toute la population, identifié un cluster est devenu quasiment impossible en "milieu ouvert" (hors structures médicales ou paramédicales fermées.)
Les "lits" sont là, le matériel aussi (enfin c'est mieux quand début d'année), le souci c'est que des infirmiers anesthésistes et des aides-soignants spécialisés se sont barrées des services de réa (excédés par les conditions de travail).
Le personnel évalué par le ministre de la santé correspond à des spécialités proches (personnels de bloc) ou formé "sur le tas" en début d'année. Bref des professionnels de santé qui font actuellement autre chose.
Le nombre de place a en réalité baissé dans les services de premier recours par manque de personnel (en tout cas dans le CHU de ma ville).
Pour l'instant les médecins sont encore là (en sous effectif), mais il serait temps de se bouger quand il faut plus de 10 ans pour former un médecin spécialiste et que nous avons une des moyenne d’âge des praticiens parmi les plus élevée de l'OCDE.
Comme vous le dites, rien n'a été fait depuis mars (sauf en terme de matériel) et c'est même dégradé en terme de personnel.
Dans les labos c'est pire. Il serait grand temps que au moins les médecins de ville aient tous accès aux tests rapides antigéniques (ce qui ce fait en Corée, entre autre, depuis des mois et des mois et que nombre de médecins européens ont déjà à leur disposition). Si ils jettent les gants, on n'est pas dans la merde pour avoir une stratégie cohérente.
On est parti pour de longs mois (et la grippe n'est pas encore là....)