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Pour ce qui est du fond de la question, tu as raison. Les filles de Madame Claude étaient toutes des putes de luxe. Mais il n’est pas possible de comparer les prix qu’elle pratiquait avec ceux d’aujourd’hui. Son activité était particulière. Ni elle ni ses filles ne cherchaient de clients qui étaient des « particuliers ». L’essentiel de son activité était de gérer les demandes qui lui étaient faites en matière d’escort-girls peu farouches par des organisations, officielles ou privées. Que ce soit des organisations officielles, le ministère des affaires étrangères par exemple, à destination des personnalités mâles étrangères de passage en France. Ou des organismes privés, par exemple des grandes sociétés, françaises ou étrangères, qui traitaient à Paris des clients ou des personnes importantes pour leur bizness.
Et les prix des prestations de ces demoiselles pouvaient être extrêmement variés. Très élevés si le client était une grande société française ou étrangère. Ou au contraire quasiment gratuits, si le client commandant la prestation était un service « sensible » ou un ministère, qui avait servi d’intermédiaire. La rétribution de Madame Claude se réglait souvent autrement qu’en espèces. En protection par exemple.
Il n’y avait pas de « tarif » chez les filles de Madame Claude. Les prix étaient décidés par elle, au coup par coup, et selon la nature du client.