Échanges "d'insultes"
Selon des diplomates, la réunion à huis clos, qui avait suivi une réunion publique, a été marquée par des échanges "d'insultes" et une très vive tension. La Russie a reproché de manière virulente aux Occidentaux "de ne pas comprendre la position russe", a rapporté l'un de ces diplomates. "Le Conseil est complètement paralysé", a-t-il déploré.
L'opposition de la Russie à l'adoption d'un texte commun appelant à l'arrêt des hostilités dans la région d'Idleb a été soutenue par la Chine, selon des diplomates. Lors de la réunion publique, l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, avait demandé aux Occidentaux d'arrêter de "protéger les groupes terroristes" et de "jouer la carte de la souffrance" de la population "dès que des groupes terroristes sont menacés" en Syrie.
"La Russie a dit non", a déclaré à des journalistes l'ambassadeur français à l'ONU, Nicolas de Rivière, à l'issue d'une réunion à huis clos très tendue du Conseil. "Il n'y a pas de déclaration, cela n'a pas été possible", a confirmé son homologue belge, Marc Precsteen de Buytswerve, président en exercice du Conseil.
source
Syrie : Moscou s'oppose à une déclaration de l'ONU demandant la cessation des hostilités
https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/syrie-moscou-soppose-à-une-déclaration-de-lonu-demandant-la-cessation-des-hostilités/ar-BB10aJIn?ocid=spartandhp
pax tibi europa mea
RUSSIE CHINE SYRIE le monde est multipolaire svp la planète ne s'appelle pas AMERICA
Le processus dit d'Astana (réunissant Russie, Turquie, Iran) est fini, a aussi estimé l'Allemagne, appuyée sur ce sujet par le Royaume-Uni, l'Estonie ou la Belgique. En vertu de ce processus, une zone de désescalade avait été définie pour la région d'Idleb. Lors de la réunion publique, les États-Unis ont apporté leur soutien dans le bras de fer actuel à la Turquie, membre de l'Otan et qui assume, a rappelé Washington, un poids considérable en accueillant des millions de réfugiés syriens. La France avait appelé de son côté à "un sursaut collectif" pour mettre un terme à ce qui est qualifié de "plus grande crise humanitaire depuis le début du conflit en Syrie" en 2011.