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Effectivement c'est en perte de vitesse. Je peux comprendre qu'on n'apprécie pas, et les chevaux sont des animaux très attachants, c'est vrai. Cela dit, je trouve que le courrier de Bardot est un peu bordélique. D'abord elle dénonce des comportements alimentaires au même titre que de la cruauté inutile. Pour ma part, j'abhorre la cruauté gratuite.
Je pouvais la comprendre lorsque, historiquement, il s'agissait de traduire un message de mise en garde extrêmement fort lors d'une exécution particulièrement sanglante. Gageons que les animaux, peu réceptifs à ce type de démonstration, n'en méritent pas tant.
En tant qu'être humain, cela dit, je suis posé tout en haut de la hiérarchie alimentaire. Et j'entends manger autant de viande qu'il m'est loisible de le faire. C'est une gourmandise pour moi, et je préfère systématiquement une bonne bavette à des sucreries ou autres pâtisseries. Cela dit, je trouve détestable de faire souffrir les braves bêtes plus que leur mise à mort ne le nécessite. La Bardot s'insurge à juste titre contre le broyage de pauvres petites bêtes vivantes, mais refuse tout net de bouffer du cheval. Et les vaches vont se faire enculer ? En autant qu'on ne les égorge pas comme des barbares on peut continuer à les débiter et les manger ? C'est pas au top de la cohérence tout ça.