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Cette réflexion est une ineptie. Tout le monde sait qu’il y a des armes dans les cités. En France les dealers de quartiers « sensibles » trouvent plus facilement des flingues et des fusils d’assaut que ne le font les apprentis terroristes. Il est vrai que les dealers de cités « difficiles » disposent de plus d’argent que les connards qui veulent gagner leurs 72 vierges perpétuelles à coups de couteaux de cuisine dans les poitrines de civils désarmés.
Mais contrairement à la déclaration policière évoquée, il n’y a pas en France de :
- « trafiquants lourdement armés dans les zones les plus sensibles »,
qui ne soient pas ciblés par la police. Et si les flics ne reçoivent pas l’ordre d’aller chercher les armes détenues illégalement par les voyous, c’est simplement parce qu’en réalité les flics ignorent où sont ces armes. Dans quels appartements, dans quelles caves, dans quelles cachettes.
Ou alors, il leur faudrait investir brusquement toute la cité, bloquer tous les couloirs, puis forcer toutes les portes et fouiller l’un après l’autre tous les appartements. Alors qu’actuellement dans beaucoup de cités, les flics ne peuvent même pas traverser le quartier sans se faire attaquer. Mais il faudrait un régiment de CRS par cité concernée.
Mais si nos flics savent où se trouve une arme, quelle que soit la cité et l’appartement, ils organisent une expédition et vont la récupérer. Croire le contraire ne relève que des déclarations idiotes de l’extrême droite qui rêve pour la France d’un régime à la Pétain, ou à la Pinochet. Et où la fille Le Pen serait installée sur le trône de la république. Et eux chargés de la manipulation des matraques.
