L’Histoire de la planète est faite de périodes alternées de réchauffement et de périodes de glaciation. Sans que l’homme n’y soit strictement pour rien. Les dernières perturbations graves en cette matière ne datent que de quelques siècles.
Prétendre qu’il est trop tard pour sauver les choses, ou au contraire pour les enfoncer davantage, est une plaisanterie. Le but de la manœuvre est d culpabiliser les masses populaires, de les amener à croire que ce sont leurs comportements insuffisamment vertueux qui génèrent les problèmes de couche d’ozone, le CO² ou autres calamités.
Pendant que le bon peuple se creuse la cervelle pour savoir comment économiser telle ou telle ressource, il ne se pose pas la véritable question, ce qui lui évite de parvenir à la conclusion qui devrait s’imposer. C’est-à-dire comment améliorer les choses, si nos activités humaines ont tant d’importance sur le climat.
Un seul exemple, entre d’innombrables autres possibles. Il est maintenant bien connu qu’un super porte-containers allant de Changhaï à Brest génère autant de CO² en un seul aller, que la totalité de la circulation automobile française pendant un an. Et il y a quelques 15 000 porte-containers à croiser en permanence sur nos océans.
À partir de là, quelle importance réelle peut avoir l’interdiction de feux de cheminées dans les résidences secondaires ou principales ? Et je n’ai évoqué là que les porte-containers parce que l’exemple est caractéristique. Il y a moult autres facteurs qu’il conviendrait d’ajouter à eux. Et multiplier par 1 000 les dégâts dus aux porte-containers.
Recycler, réutiliser, économiser les ressources, est une excellente et très logique activité. Et elle distrait le peuple. Panem et circences, ce n’est pas nouveau. En réalité, c’est l’ensemble de notre système économique qui serait à revoir entièrement si l’on voulait réellement améliorer les choses. Mais ce système c’est le Capitalisme libéral. D’ici qu’il se laisse piquer quelque chose, ou simplement se laisse freiner dans ses ardeurs financières, il passera de l’eau sous les ponts de la Seine. « Sous le Pont Mirabeau coule la Seine », a prétendu Guillaume Apollinaire. Il y coule aussi toutes les fariboles que le Capital entretien pour sa plus grande gloire. Pour sa plus grande fortune serait plus exact.